Imbroglio - Histoires de Sexe

Imbroglio

... fit tomber futal et boxer et troussa Géraldine. Il allait la pénétrer quand elle se recula.

— Attends ! Il faut qu’il/elle en ait pour son argent.

Elle l’entraîna à l’extérieur, fit voler sa robe et s’adossa au mur du moulin. La lune, tel un projecteur de poursuite l’éclairait mettant son corps sculptural en valeur. Ses gros seins atteints du syndrome de la quarantaine s’affaissaient légèrement mais la tension de ses tétins compensait cette légère imperfection. Sa toison taillée en triangle, une lubie de Gérard, luisait de ses sécrétions.

— Tu l’imagines en train de se branler, jubila-t-elle en passant sa langue avec gourmandise sur ses lèvres gonflées.
— Ou en train de se défoncer la foufoune. On va lui en donner pour son argent !

Joignant le geste à la parole, il se plaqua à elle. Son membre n’eut aucune difficulté à transpercer un écrin tout prêt à l’accueillir. L’incongruité de la situation les fit monter, très vite, très haut. Quand il se vida en elle, elle ne retint pas, en rajouta même un peu, pour hurler sa jouissance.

— C’était bon, s’exclama-t-il alors que son membre qui tapait l’incruste se ramollissait lentement.
— Oui, y a longtemps que je n’étais pas montée si haut.

Après une hésitation :

— Si nous allions tous les deux chez J. P.
— T’es pas bien ?
— Oh si ! Depuis tout à l’heure, je t’imagine en train de te faire baiser et…
— …

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Lorsque Jérémiah, de retour de la bijouterie où il aidait son père, passa la ...

... porte de la maison familiale, il sentit venir l’orage. Sarah, sa mère déboucha de sa cuisine, une lettre à la main et l’invective aux lèvres.

— Tu peux m’expliquer, mon fils, ce que c’est que ça. Pour Gégé ! Gégé ! Il n’y a qu’un goy pour oser appeler mon fils ainsi. Et même pas donnée au facteur, juste glissée sous la porte.
— Maman, donne-moi ça.

La seule personne à l’appeler Gégé était Anne. Pour qu’elle lui écrive ainsi chez lui, cela devait être grave. Il arracha la lettre des mains de sa mère et se réfugia dans sa chambre, poursuivi par les récriminations de sa génitrice.

— Mauvais fils ! C’est comme ça que tu traites celle qui t’a donné le sein au péril de sa vie ! Ton pè…

Il avait claqué sèchement la porte de sa tanière, exaspéré de toujours être traité comme s’il avait 15 ans, mais surtout dévoré d’inquiétude. Il déchira fébrilement l’enveloppe dont il sortit une unique feuille de papier. Bref message dont le contenu le bouleversa.

Mon amour,Hier soir, je t’ai attendu en vain. J’ai compris que tu ne m’aimais pas assez pour rompre avec ton carcan familial. Imaginer la vie sans toi n’a aucun sens. Je sais ce qu’il me reste à faire.

Hier soir ? Ils ne devaient pas se voir. Anne avait une réunion, dans la ville voisine, avec son syndicat d’étudiants. Mon amour, elle ne l’avait jamais appelé comme ça. Alors qu’il brûlait de lui déclarer sa flamme, il n’avait jamais osé, de peur de se faire traiter de bourgeois rétrograde. D’abord envahi d’une joie ...