1. La neige a des vertus aphrodisiaques


    Datte: 08/09/2020, Catégories: couple, sport, amour, nonéro, Humour nature, Auteur: Rocco si refroidi, Source: Revebebe

    ... soudées à ses fesses, en ayant presque le remord de ne pas lui en avoir donné assez ou plutôt, de ne pas l’avoir remplie autant qu’elle le désirait.
    
    Un coup de vent glacial me ramène à la réalité. Mais pas elle, car elle murmure encore ses fantasmes d’adorable et de toute tendre salope en continuant à exciter son bas-ventre avec sa main gantée. Elle tremble aussi. Doucement, je caresse son dos. Tina tourne la tête et me regarde en souriant silencieusement. Elle ondule encore lentement. Mais c’est maintenant pour profiter de ma douceur en elle. Comme si ce que je venais de lui donner rafraîchissait enfin son sexe surchauffé. Je sens qu’elle peut enfin me répondre :
    
    — Ça va, Tina ?
    — Oui, ça va aller. Mais quand même, tu y es allé un peu fort. Je sens des brûlures sur mon ventre, juste au-dessus de ma chatte.
    — Oh ! Excuse-moi. Je croyais que cela te plairait que je griffe un peu ton mont. Je l’aime, ton petit mont de Vénus. Et d’habitude tu aimes bien ça. Mais comme tu dis, j’ai dû exagérer. Je te demande pardon, Tina.
    — Ça ne fait rien, le reste m’a bien plu. Merci.
    — Dis donc, c’est moi qui dois dire merci. Ce n’est pas toi qui as joui !
    — Qu’est-ce que tu en sais ?
    
    Voilà qu’elle éternue. Ce qui finit de nous réveiller. Bon Dieu ! C’est vrai qu’il fait froid : nos cuisses sont violettes ! J’essaye de couvrir son corps tant bien que mal et ça l’amuse que je la rhabille en hâte. Elle se laisse faire en gloussant encore avec un large sourire et des yeux pétillants ...
    ... d’envies. Elle prend même une pose provocante, quand j’agrafe son soutien-gorge : elle rejette les épaules en arrière pour présenter ses seins comme si elle avait encore envie que je joue avec eux. Nous n’avons plus le temps pour le deuxième service. Et puis faire l’amour une seule fois dans un froid de congélateur suffit amplement. Je ne veux pas nous soigner ce soir à coup de grogs ou de vin chaud pour éviter la grippe !
    
    Il est vraiment approximatif, ce rhabillage express. Elle arrangera mieux sa tenue tout à l’heure. Je rajuste mes vêtements tout aussi vaguement en pensant que ce n’est pas le miroir crasseux pendu à côté de la fenêtre qui va nous permettre de refaire nos coiffures correctement. Bah ! Les copains ne verront rien avec nos casques.
    
    En refermant les volets, je jette un coup d’oeil circulaire pour vérifier que nous n’avons rien oublié. Non, rien. Ou si peu : il ne reste de notre passage que des traces de pas sur le sol gelé et une petite tâche blanche à mes pieds, juste devant la fenêtre. Je la distingue à peine car elle est en train de disparaître, pétrifiée dans le combat de sa chaleur et du froid du givre cotonneux qui couvre la dalle de ciment.
    
    Quand nous revenons au soleil, nous retrouvons Nicolas, qui discute avec Kazoar :
    
    — Pourquoi t’appellent-ils tous Kazoar, tes collègues ?
    — Il paraît que je leur casse les oreilles comme cet oiseau-là, avec mes blagues à deux balles.
    — Tiens, vous revoilà. Alors ? Ça valait le coup de visiter les lieux ...