1. COLLECTION ÉTRANGE PHÉNOMÈNE. Les fantômes libertins (1/5)


    Datte: 08/09/2020, Catégories: A dormir debout, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... premier fils.
    
    Sa semence en moi, il se lève et quitte ma chambre rejoignant ses appartements.
    
    Dans les jours qui suivent, je suis une bonne épouse comme on m’a appris à l’être dans mon école pour femelle reproductrice.
    
    Chaque fois que mon mari veut me mettre sa semence, je soulève ma chemise de nuit et il recommence ce que nous avons fait dès le premier soir.
    
    Je suis anxieuse, je suis réglée comme du papier à musique. Vais-je pouvoir annoncer au Comte que sa semence a été efficace et que dans neuf mois nous serons trois ?
    
    - Ma mie, soulevez votre chemise, j’ai envie de vous honorer.
    
    - Edgar, je vais vous contrarier, mon sang coule, pour l’avenir de notre famille, il nous faudra recommencer,
    
    Pendant trois mois, chaque fois que j’ai mes règles, je vois le visage de mon époux de plus en plus se fermer.
    
    Il me demande même que j’aille consulter mon gynécologue.
    
    En bonne épouse, je m’y soumets, verdict, bonne pour avoir un enfant.
    
    À l’énoncé du verdict, sur le rapport qu’il fait parvenir au Comte, une certaine tension s’établit dans notre couple.
    
    Ce rapport sous-tendait que c'était mon mari qui aurait des problèmes.
    
    Dans notre milieu, c’était reconnaître qu’il n’était pas un homme, mais il a recommencé à m’honorer.
    
    Ce soir comme il le fait régulièrement il m’a rejoint mais il ne m’a pas baisée.
    
    Je dis baisée car la jeune vierge sortante de son école a évolué dans la vie et je sens que l’amour ce n’est pas ça.
    
    Quelle heure est-il quand ...
    ... j’entends du bruit et même de la musique dans le bas de notre château ?
    
    Edgar pour la première fois depuis ma nuit de noce est resté près de moi. Je le secoue, il rechigne à se réveiller, il grogne et se retourne.
    
    Je réessaye, sans plus de succès.
    
    Prenant mon courage à deux mains, je me lève.
    
    Qui de nos serviteurs peut avoir eu l’outrecuidance de démarrer la radio dont nous nous servons que très rarement ?
    
    Le comte et moi préférons lire les livres de notre grande bibliothèque où les plus grands auteurs ont leur place.
    
    Une fois levée, je mets mes mules et je sors de ma chambre, la musique me parvient plus forte, je n’ai pas rêvé, c’est une valse qui est jouée.
    
    Je descends l’escalier majestueux à double colonne, je passe devant les portraits de tous les ancêtres mâles de mon mari.
    
    Au rez-de-chaussée, une jeune femme sort des commodités, nue comme moi quand je prends mes bains.
    
    Je l’interpelle, mais elle ne me répond pas.
    
    Je la suis dans notre grande salle où avec mon mari, il est prévu que nous ferons de grandes réceptions.
    
    La porte franchie, ce que je vois est impensable pour une jeune femme de notre époque.
    
    Des dizaines d’hommes et de femmes nus.
    
    La jeune femme qui me précédait vient s’agenouiller au pied d'un vieux monsieur avachi dans le fauteuil où j’aime à me reposer et lire.
    
    Depuis mon mariage, à part donner des ordres au personnel, la lecture et ma baignoire sont mes seuls centres d’intérêt.
    
    Une jeune femme s’approche de moi, ...