1. Lettres d'une femme mariée - 6


    Datte: 08/09/2020, Catégories: fh, ffh, jeunes, extracon, Collègues / Travail jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral init, confession, lettres, extraconj, Auteur: Lauriolan, Source: Revebebe

    ... petits-fours auraient pu laisser penser que finalement il n’allait rien se passer « de particulier » entre nous.
    
    Au bout d’un moment la question était surtout de savoir qui aurait le courage le premier de prendre l’initiative… et auprès de qui ? J’avoue que je me sentais trop novice en la matière pour envisager de prendre les choses en main. En même temps je découvrais que, si le désir premier de notre rencontre à trois avait été manifesté par Michel, il n’était pas forcément le plus à l’aise pour orienter notre relation conviviale et « naturelle » vers un rapport plus équivoque…
    
    — Est-ce que je peux venir m’assoir entre vous deux ?
    
    Michel et moi étions placés du même côté du canapé et elle nous faisait face. Nous avons juste répondu avec un ensemble presque comique en nous écartant un peu plus l’un de l’autre pour qu’elle vienne nous rejoindre. Elle s’est approchée avec précaution comme si elle avait peur de casser quelque chose, de rompre un quelconque équilibre lié au silence qu’elle avait elle-même provoqué. Quand elle s’est placée à égale distance entre nous elle semblait soudain heureuse, rassurée.
    
    — Je me sens tellement bien ! Je suis si contente d’être avec vous !
    
    Nous n’avions pas besoin de notre côté d’en dire davantage et en même temps je me sentais possédée d’un désir ardent de contact. Il me fallait être près d’elle plus encore. J’avais terriblement envie de la sentir contre moi !
    
    Je me suis laissé glisser vers elle jusqu’à frôler son bras, ...
    ... mais j’avais soudain la crainte de lui faire un peu peur. C’est l’instant qu’elle a choisi pour m’apaiser… en posant sa tête délicatement sur mon épaule. En réponse, ma main s’est placée naturellement sur sa cuisse, telle une caresse que j’aurais voulue des plus douces pour la remercier de celle, si agréable, provoquée par la sensation de ses cheveux défaits sur le haut de mes seins.
    
    C’est en prodiguant ainsi un attouchement que je voulais le plus discret possible que j’ai frôlé la main de Michel ! Il avait exprimé le même désir que moi. Il se trouvait tout près, et lui aussi s’était blotti contre elle. Mais le contact imprévu de sa peau, loin de me déplaire, me fit ressentir la communion de nos deux volontés.
    
    Plus qu’une proximité physique, j’avais la puissante satisfaction de partager son désir pour elle… Nous étions autre chose que de simples amants. En désirant la même femme et en devinant qu’elle pourrait être disponible pour recevoir l’amour que nous voulions chacun lui offrir, j’avais l’impression de l’aimer lui plus qu’aucune autre femme.
    
    J’avais le sentiment de parvenir à dominer ma jalousie vraiment pour la première fois, puisqu’il ne s’agissait plus seulement d’accepter ses paroles, mais d’accepter le désir manifeste qu’il éprouvait pour une autre que moi.
    
    J’ai pris sa main, à moins que ce ne soit lui qui prit la mienne… et nous nous sommes tous deux lovés contre elle comme si nous devions la protéger.
    
    Très vite, nous avons dû comprendre, Michel et moi, ...
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