0208 Très chaud sous la couette, et petits mots sur l’oreiller.
Datte: 07/09/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
0208 Très chaud sous la couette, et petits mots sur l’oreiller.
Il doit être minuit lorsque nous nous retrouvons en position « tête-bêche », en train de nous offrir du plaisir l’un l’autre ; un plaisir qui se prolonge jusqu’à ce que Jérém se dégage de ce cercle de bonheur, pour s’allonger sur le lit, les bras pliés, les mains croisées entre sa tête et l’oreiller, les aisselles finement poilues bien en vue, une étincelle bien coquine dans le regard.
« T’as envie de quoi ? » je lui demande.
« Refais-moi ce truc que tu m'as fait une fois… ».
« Quel truc ? ».
« Ce truc… tu sais… ».
« Je t’ai fait tellement de trucs… ».
« Ce truc-là était vraiment dingue… ».
« Vas-y, raconte… » je le cherche, alors que j’ai ma petite idée de ce « truc » dont il est question.
« Cette nuit-là… tu m’as sucé, tu m’as branlé, je ne sais combien de temps… tu me donnais envie de jouir, mais tu ne me laissais jamais venir… ».
« Ah, oui, je vois… et alors, t’avais kiffé ? ».
« Ah, putain, que oui… je crois que jamais je n’ai joui aussi fort de ma vie… tu ne peux même pas imaginer à quel point j’ai kiffé… ».
« Alors, tu vas kiffer deux fois plus… ».
Allongé sur le dos, la queue raide et insolente, une étincelle lubrique dans le regard qui mettrait le feu au soleil lui-même, Jérém attend que je vienne lui offrir une nouvelle fois ce plaisir dont il se souvient, et qui l’a marqué. Qu’est-ce que c’est bon de l’entendre dire à quel point il avait kiffé ce « truc », ...
... peut-être le premier truc que je lui avais proposé, et avec lequel je l’avais surpris, après de nombreuses « révisions » où il avait mené le « jeu » de bout en bout ! Et quel bonheur de l’entendre en redemander !
Un bonheur qui se mélange très vite à un petit sentiment d’« inquiétude » : dans mon élan d’enthousiasme, je me suis peut-être un peu avancé ; j’espère pouvoir être à la hauteur de son souvenir, de ses attentes. Je me mets la pression tout seul : pourvu que cette pression ne coupe pas mes moyens.
De toute façon, je n’ai pas le choix : chose promise, chose due ; et aussi, queue tendue, envie soutenue. Bref, je ne peux attendre plus longtemps pour aller m’occuper de mon bomâle brun.
Je saisis son manche raide du bout des doigts, je l’enserre lentement, je le loge dans le creux de ma main. Ce simple, premier contact m’apporte un intense bonheur tactile, composé de multiples sensations : puissance, douceur, chaleur, virilité. Sa queue remplit parfaitement ma main refermée, comme si l’une était faite sur mesure pour l’autre, et vice-versa ; comme si nos anatomies étaient prévues l’une pour l’autre.
Ma prise est assez relâchée, ma main coulisse lentement, elle excite autant qu’elle frustre : je caresse son manche, je cajole ses couilles, je titille son gland. Le bogoss frémit, il semble beaucoup apprécier.
Sans cesser de le branler, je me penche sur lui, je l’embrasse, sur la bouche d’abord ; puis, mes lèvres descendent le long de sa mâchoire, de son cou, de ses ...