22 juin - 24 juin - Histoires de Sexe

22 juin - 24 juin

... pour rattraper les autres. Les pouliches récupèrent. Elles ont le souffle court, la crinière en bataille et la toison poisseuse. Le calme revient. Dominique se dresse sur le coude, me fait un clin d’œil et pouffe. Elle s’étire, se lève et disparaît dans la salle de bain, bientôt rejointe par ses deux complices.

J’ai claqué quatre pellicules. Je me demande s’il est bien prudent de les confier à Gwendoline pour les porter chez le photographe. Ces demoiselles ressortent fraîches, disposes et habillées de leur chemise de nuit pour mes chéries, car l’heure est déjà bien avancée. Nous regagnons la salle à manger. Gaëlle fait reprendre à son slip sa place normale. Ceci accompli, elle nous fait ses au-revoirs, et demande qu’on l’avertisse quand les photos seront prêtes. En l’embrassant :

— Je suis ravi d’avoir rencontré et apprécié l’alter ego de mes chéries. C’est la première fois que j’ai découvert tant de choses d’une nouvelle amie, en si peu de temps.

Le plus drôle c’est qu’elle rosit. Quand j’ajoute :

— Je ne sais pas si tes flirts te l’ont dit, tu as un cul magnifique.

C’est carrément à l’écarlate qu’elle vire. Ce qui me met en joie. Cela ...

... ne m’empêche pas une fois la porte refermée d’exprimer ma manière de penser à Gwendoline. Elle se recroqueville, l’air piteuse. Dominique vient à son secours :

— Ne te fais pas plus méchant que tu n’es. Tu sais Gaëlle est comme une sœur pour nous. On la connaît depuis toujours. Ses parents étaient pas mal absents. Maman l’accueillait. Elle était presque aussi souvent à la maison, où elle avait son lit, que chez elle. On a grandi ensemble. On a fait nos bêtises ensemble. Elle est vraiment à part. Cela ne peut arriver avec personne d’autre.
— Vous êtes, vraiment très proches.
— On a vécu notre adolescence ensemble. Tu sais quand le corps se transforme, on est inquiètes. Alors parfois entre filles on se rassure en regardant un peu ce qui se passe chez les autres. Et des fois on ne fait pas seulement que regarder avec les yeux.

Je fais un passage dans la salle de bain et rejoins Dominique dans la chambre. Comme ma chérie a déjà bien astiqué sa tirelire, que l’heure est avancée et qu’il faut que je récupère de temps en temps, si je veux tenir la distance avec trois filles qui aiment bien « ça », nous ne faisons que quelques tendresses avant de dormir.