1. Les classes (1)


    Datte: 02/09/2020, Catégories: fh, extracon, uniforme, Oral préservati, pénétratio, fdanus, fsodo, historique, Humour Auteur: Lefolduroy, Source: Revebebe

    ... ?
    — Je vous en expliquerai la raison dans mon bureau. De plus, ce n’est pas à vous de poser les questions. Ne commencez pas à discuter les ordres. Sur ce bonsoir, à demain soldat S****.
    
    Après cet échange je me reprochai amèrement de ne pas avoir su me taire au moment approprié et j’imaginai le pire des scenarii conforté en cela par mes compagnons.
    
    Je me replongeai dans mon livre jusqu’à l’heure de l’extinction des feux puis me réfugiai dans le monde du rêve, très fataliste, en pensant « Advienne que pourra… »
    
    Mystérieux est le pays des songes, car il me transporta au XVIIIème siècle où j’étais un gentilhomme qui essayait de conquérir le cœur d’une dame (en l’occurrence ma charmante lieutenant) mariée à une ignoble brute (l’adjudant en chef à la discipline) qui rabaissait la pauvre enfant étant insoucieux de la chance d’être avec une compagne si merveilleuse. J’avoue ne point dédaigner l’amour courtois mais dans cette histoire j’étais plus proche de Valmont ou de Barry Lyndon que du preux chevalier. La dame n’avait jamais fauté quoiqu’elle eût moult occasions de tromper son mari sans doute plus par peur du châtiment divin que par respect envers ce faquin. Je dus dépenser des trésors d’ingénuités pour arriver à ce que sa ferme vertu soit vaincue et qu’elle entre dans le chemin du libertinage. Je profitai de ce que son mari, infâme soudard soit parti en campagne pour l’entreprendre. Je suis courageux, que diable, mais pas téméraire. Pour l’édifier, je lui ...
    ... transmis un livre passant sous le manteau qui louait l’inconduite d’une femme et la justifiait sous prétexte d’une infinie bêtise de son mari.
    
    Comme je m’y attendais, elle m’envoya une missive où elle m’indiquait qu’elle refusait de lire cette épître mais pas de me voir. Je fus rassuré car sans résistance le plaisir de la conquête est amoindri. J’allai la visiter de grand matin pour m’assurer de son courroux, prélude à une fin que j’espérais victorieuse. J’arrivai aux portes du château et je m’annonçai ne doutant pas que je serais admis dans le sanctuaire de ma divinité du moment. En effet, je pouvais compter sur une complicité auprès d’une accorte servante peu farouche que j’avais présentée à mon valet qui était tombé sous le charme de ses merveilleux appas (une croupe des plus rebondies, des seins avec des larges aréoles…) mais l’histoire de ces deux tourtereaux je vous la conterai une fois prochaine. Je fus donc admis dans la chambre à coucher de la gente dame qui était encore dans les bras de Morphée. Je pus admirer le charmant spectacle de cette nymphe dans l’abandon que lui procurait le sommeil. Je vous l’avoue j’ai toujours été saisi par la beauté d’une femme qui dort (c’est ainsi je ne puis rien y faire) Elle se réveilla et me vit. Son regard passa de l’étonnement à la colère :
    
    — Ce ne sont pas des manières de gentilhomme que de surprendre une dame de si bon matin.
    — Honni soit qui mal y pense, je ne voulais point vous chagriner mais avoir une discussion en bonne ...
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