1. Train de nuit d'Italie


    Datte: 02/09/2020, Catégories: fh, fplusag, jeunes, inconnu, vacances, train, Oral pénétratio, fsodo, prememois, occasion, Auteur: Stemcel, Source: Revebebe

    ... fenêtre entrouverte animait la chevelure de Claudia.
    
    Je détaillai ses cheveux mi-longs, d’un blond châtain, le profil finement dessiné de son nez, ses grands yeux verts d’amande douce. Je regardai les fruits mûrs de ses seins se soulever régulièrement avec sa respiration calme. Sa robe était ramenée sur ses genoux mais ses chevilles fines et le galbe de ses mollets laissaient deviner de belles jambes. Je baissai les yeux et mon regard plongea dans son décolleté, je rêvai d’embrasser ses seins. Quand j’ai relevé les yeux j’ai croisé son regard dans la petite glace qui nous faisait face. Elle me fixait et j’étais gêné comme pris en flagrant délit. Elle détourna les yeux et ne laissa rien paraître, elle regarda de nouveau le paysage de Toscane qui défilait. Quelques minutes après, cependant, elle ne put réprimer un sourire, la joie de se savoir désirée montait en elle et la rendait encore plus lumineuse.
    
    Un tunnel nous apporta un peu de fraîcheur complice et dans la pénombre je regardai le miroir en face de nous pour essayer de deviner de nouveau son regard. Le couple de viticulteurs et Marcella dormaient toujours. Je vis les paupières de Claudia s’alourdir et après quelques résistances, elle finit par s’endormir également.
    
    Elle dormait profondément quand à la faveur d’un virage complice sa tête vint s’appuyer sur mon épaule. Je ne bougeai plus de crainte qu’un mouvement trop brusque ne la réveillât. Elle s’appuyait lourdement contre moi, je sentais le parfum de ses ...
    ... cheveux, son souffle chaud et régulier, un enivrement sensuel. Je fermai aussi les yeux et je me laissai flotter dans ce bien-être léger. Je ne saurais dire combien de temps nous restâmes ainsi. Un voyageur rentrant dans le compartiment aurait cru voir un couple tendrement assoupi tant notre abandon était complet.
    
    Le conducteur annonça la gare d’Orvieto et le bruit la réveilla. Un peu gênée de se trouver contre mon épaule elle se releva en me disant « perdone ». Il était 23 h 30, nous étions arrivés à la destination finale de nos compagnons de voyage. Le couple de retraités descendit après nous avoir chaleureusement salués. Le grand-père me donna une tape dans le dos et la grand-mère me serra la main en me disant « molto simpatico » puis en me donnant une petite tape sur la joue « Buon viaggio ». Marcella me laissa son adresse en m’invitant à mon prochain passage à Florence, je fis de même en lui donnant mon adresse et en l’invitant à m’appeler quand elle repasserait par Paris.
    
    Quand le train repartit nous nous sommes retrouvés seuls tous les deux et cette intimité soudaine nous troublait. Le wagon était désert, les voyageurs qui voyageaient jusqu’à Rome avaient préféré le wagon couchette. Elle mit du temps à rompre le silence. Elle me demanda dans un italien que je comprenais à demi combien de temps j’allais rester à Rome. Je lui répondis que si toutes les femmes à Rome étaient aussi jolies qu’elle j’y passerais sans doute le reste de ma vie. J’étais obligé de répéter ma ...
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