Un an de galère ("Trois mois de vacances", la suite) - Histoires de Sexe

Un an de galère ("Trois mois de vacances", la suite)

... trouvé en croyant se moquer.
— Il t’a dit de réciter une poésie cochonne ?
— Cochonne, non ! Mais, il m’a dit : « puisque t’es la meilleure de la classe en poésie, quand tu sens que ça vient, tu n’as qu’à réciter un poème à voix basse.
— ….
— Et crois-le si tu veux ça a marché. Nous étudiions Hugo : « Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, je partirai… » Tu vois, je m’en rappelle encore.
— J’aurais voulu voir ça !
— Quand je dis : « ça a marché ». Ça m’a du moins permis de jouir sans jamais atteindre le septième. Quand j’ai pu me lâcher vocalement, comme tout à l’heure, là, je m’éclate.
— Dois-je comprendre que tu t’es éclatée tout à l’heure ?
— Connard !
— Une gentillesse enfin ! Tu connais des gros mots maintenant ? Comment es-tu passée de Victor à ce poème pour le moins érotique.
— Hugo, c’est pas tellement bandant, voire même passablement ridicule ! déjà, que là, ça a failli te couper tes moyens !
— Ça surprend, avoue !
— J’ai cherché et j’ai trouvé, dans un bouquin de mon paternel, ce poème de Ronsard** ! C’est plus en phase que l’autre qui va pleurnicher sur la tombe de sa fille.
— Tu n’as jamais essayé de te laisser aller à feuler, geindre crier ou enfin un truc comme ça ?
— Si, on me l’a demandé plusieurs fois, mais ça me refroidit aussi vite que si on me jetait un seau d’eau froide. Les gémissements, c’est seulement quand je jouis.
— Donc, tout à l’heure, t’as…
— Non c’est juste que…
— J’ai fini mon café… l’interrompis-je soudain ...

... impatient.
— Et ta bistouquette demande réparation. Viens dans ma chambre, on sera mieux.

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Deuxième round

Un long baiser plein de papouilles débuta ce second round. Ma queue qui s’était un peu ramollie (et reposée) retrouva de la vigueur sous les agissements pernicieux de ma belle amante. Gisèle avait l’amour bavard.

— Saperlotte, ce que j’ai pu fantasmer après ce maudit slow !

Tout en pétrissant ces lourds seins moelleux, je lui répondis qu’elle me l’avait déjà dit.

— Oui, mais ça a duré ! Je venais de rompre avec Max et je dormais seule. Alors mon bouton de rose, je l’ai martyrisé, je ne sais combien de fois en imaginant ce que tu aurais pu me faire
— Si je comprends bien, je t’ai servi d’amant imaginaire jusqu’à ce que tu sortes avec Alain, intercalai-je perfide interrompant mes tentatives infructueuses pour attraper entre mes lèvres un de ses minuscules tétons.
— Oui, à peu près ! Je me rappelle particulièrement le jour où tu m’as annoncé que ta femme était enceinte. J’avais eu un super orgasme la veille, en imaginant que tu avais joui dans mes deux temples plusieurs fois.

J’étais enfin parvenu à aspirer un tétin alors je ne posais pas la question qui me brûlait les lèvres : deux seulement ?

— J’étais naïve. Max était seulement mon second amant. Lui et le précédent avaient des bistouquettes plus longues que la tienne, mais beaucoup moins épaisses. À l’époque, je n’aurais pas pu t’accueillir dans ma résidence secondaire.
— Maintenant, oui, ...