1. La nuit où nous avons cédé


    Datte: 16/04/2018, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail hotel, amour, cérébral, Oral pénétratio, tutu, confession, amourcach, extraconj, Auteur: Alineasixty, Source: Revebebe

    ... veste, ta cravate, ta chemise est un peu ouverte, c’est la première fois que je te vois tomber l’habit ainsi. À ton sourire, je sais en une seconde que j’ai gagné. Je rentre, tu me souris toujours, de tes jolies dents que je ne vais pas tarder à découvrir de plus près, tes yeux se plissent de contentement, je m’assois sur ton grand lit et je te dis que j’avais envie d’être avec toi, pas toute seule. C’est dit. J’ai l’impression à cet instant d’être une petite fille perdue.
    
    Pour me consoler, tu t’assoies près de moi, tu prends ma main sans dire un mot et tu la portes à tes lèvres, je ferme les yeux, j’ai envie de m’allonger, et c’est toi qui m’y aides en m’entraînant avec toi. Quand je les rouvre, tu es au-dessus de moi et ta bouche se pose sur la mienne. Le dénouement de notre longue histoire sans paroles arrive enfin. Je suis en plein rêve mais c’est encore mieux : je ne dors pas, ta langue qui s’enroule autour de la mienne, ton corps serre le mien, finie cette distance stupide que la bienséance nous imposait jusqu’à présent. Je te prends dans mes bras à mon tour, mes doigts caressent tes cheveux, ton corps est collé au mien et je sens déjà ton désir impatient qui bute contre mon ventre. J’écarte doucement les cuisses, tu te loves dans le creux ainsi formé, nos deux corps s’emboîtent parfaitement malgré notre différence de taille : en position allongée, on voit les choses bien différemment.
    
    Je ne veux rien brusquer, je vais te conduire jusqu’au paroxysme du désir, tu ...
    ... me supplieras de me pénétrer, tu entreras en moi pour jouir très vite : trop de désir contenu trop longtemps. Ensuite nous referons l’amour, doucement et longuement, nous avons toute la nuit. Ce n’est que le début, cela fait si longtemps que nous nous attendons que nos corps sont douloureux. Il faudra que tu me prennes de toutes les façons possibles, que tu me baises comme une chienne et que tu me fasses tendrement l’amour. Je veux tout.
    
    Je suis surprise je l’avoue, tu donnais de toi une image timide, voire empruntée et je te découvre en amant merveilleux. Tu sais admirablement jouer de tes mains : tu défais un à un les petits boutons qui nous séparent, mes seins se découvrent, engoncés dans ce soutien-gorge sexy, certes, mais qui maintenant est de trop, tes yeux qui brillent et nos oripeaux volent sur le sol, nous voilà nus sur ce drap blanc, dans la pénombre car je t’ai demandé d’éteindre ce vilain plafonnier qui crache une lumière triste.
    
    J’ai tellement envie te toi que mon entrejambe est trempé, comme à l’heure où j’écris ces lignes d’ailleurs. Toi tu bandes, tu es dressé comme un mât, je me dis que tu vas me transpercer, me déchirer. Ta peau est brûlante et communique sa chaleur à la mienne. Je pense à ce moment précis que nous allons accomplir l’acte divin qui a toujours transcendé les hommes et les femmes, qu’il y aura désormais l’avant et l’après, et l’instinct qui a traversé les âges me martèle de te prendre tout au fond de moi, de t’accueillir dans le saint des ...
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