1. Campagne sensuelle


    Datte: 16/04/2018, Catégories: fhh, hplusag, extracon, médical, grossexe, grosseins, groscul, handicap, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral fist, pénétratio, fsodo, Auteur: Sensuelitor, Source: Revebebe

    J’avais souvent croisé cette femme en ville. La quarantaine bien tassée, je la voyais en faisant des courses ou bien au volant de sa voiture. Elle avait une allure rurale à la limite du vulgaire. Blonde, parlant fort, la démarche brusque et des petits yeux clairs qui lui conféraient un regard porcin, elle passait difficilement inaperçue. Dévoilant une grande bouche et des dents avancées, elle riait aux éclats en discutant avec ses amies sur le parking du supermarché, se retournant pour voir si tout le monde l’avait bien entendue. Un modèle même d’élégance et de discrétion.
    
    Malgré tout, c’était le genre de femme qui avait tendance à me faire fantasmer. Je l’imaginais trompant son mari outrageusement, incitant les hommes à la draguer, et ne reculant devant aucune avance. J’aimais les femmes en chair, celle-ci correspondait à mes souhaits, des formes rebondies accusant son âge, elle était munie d’une belle paire de seins qui vous agressait du regard. Elle m’avait regardé plusieurs fois avec amusement, j’avais eu l’impression d’être déshabillé et de provoquer chez elle une irrémédiable envie de me bouffer tout cru.
    
    Sa grande bouche ouverte donnait envie de s’y plonger pour se laisser dévorer. Malheureusement, je la voyais très peu, au hasard de mes déplacements en ville, et ce n’était jamais le bon moment pour s’attarder et engager la conversation. Je connaissais son prénom, Martine, entendu au cours d’une de ses conversations bruyantes, mais je ne savais pas où elle ...
    ... habitait ni quel métier elle faisait. Impossible donc de provoquer une rencontre. Je ne pouvais que compter sur le destin. Celui-ci fit bien les choses.
    
    Je me rendais au bureau, en début d’après-midi, lorsque je tombai sur elle. Elle attendait à la porte, vêtue d’une blouse blanche, les mains dans les poches. Je crois qu’elle fut aussi surprise que moi de me trouver ici. Elle non plus ne devait pas savoir qui j’étais. Nous nous fixâmes, l’air interloqué. J’étais incapable de prononcer un mot, me demandant bien ce qu’elle faisait là.
    
    — Il est arrivé, M’sieur Leblanc ? me lança-t-elle alors de sa voix claironnante aux accents du terroir.
    
    Je compris alors que Martine était chauffeur de taxi médicalisé et qu’elle venait chercher un de mes collègues handicapé pour ses soins quotidiens.
    
    — Non, pas encore, lui répondis-je, bredouillant.
    — C’est pas grave, j’vais l’attendre, rétorqua-t-elle.
    
    Une fois de plus, je n’eus pas le courage d’engager la conversation, à la fois de peur de ne pas savoir quoi lui dire, et aussi de m’embarquer dans un dialogue de sourds avec une femme avec qui je n’avais rien à voir. Franchement, Martine était d’une vulgarité extrême et je me voyais mal me justifier devant les collègues de parler avec ce genre de femme. Pour autant, la voir d’un peu plus près m’avait troublé. Elle était encore plus blonde qu’avant, mâchant du chewing-gum de ses dents proéminentes, et sa blouse ouverte laissait voir une poitrine explosive à peine dissimulée sous un ...
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