Le plaisir des regards sur soi - Histoires de Sexe

Le plaisir des regards sur soi

... poils, revenir sur le clito, le titiller du bout de sa langue, le suçoter, l’abandonner, passer plusieurs coups de langue de bas en haut.

Je gémis, surprise par ce plaisir immense.

Ses mains ne restent pas inactives, il les fait glisser du milieu de mon dos vers mes reins et mes fesses qu’il empoigne, malaxe et écarte. Il s’en sert pour bien coller mon sexe contre sa bouche en appuyant dessus. Je sens les doigts de sa main droite s’aventurer dans le sillon de mes fesses jusqu’à atteindre l’entrée de mon sexe. Il y glisse un doigt puis deux et commence quelques allers-retours assez lents. Je sens ses doigts frotter sur mon point G alors que sa langue affole mon clito.

Mon plaisir monte depuis maintenant dix minutes et je suis prête à exploser. Lucas le sent, il intensifie la pression de sa bouche sur mes petites lèvres, accélère le va-et-vient de ses doigts dans mon vagin et de son autre main récupère un peu de cyprine qui coule de mon sexe pour enduire ma raie des fesses. Le léger vent présent sur cette plage crée une sensation exceptionnelle de fraîcheur qui accentue la sensation de liberté qui m’anime en ce milieu d’après-midi. Alors que je suis sur le point de céder, Lucas applique une légère pression sur mon œillet sans y pénétrer. C’est à cet instant que j’explose dans une série de spasmes tous plus forts les uns que les autres, c’est une véritable extase !

Je suis terrassée par le plaisir et m’effondre sur lui en redescendant mon corps sur le sien.

Je ne ...

... sais pas combien de temps nous sommes restés ainsi, mais vu l’état dans lequel m’a mise ce merveilleux cunnilingus, j’ai l’impression que ça a duré une heure. En rouvrant les yeux, j’ai vu le sourire amoureux de Lucas qui me regardait avec protection et fierté.

Je glisse sur le côté, enfile le bas de mon maillot et le renoue autour de mes hanches. Je m’allonge sur le dos pour profiter des derniers rayons de soleil avant notre départ. Lucas ne dit rien, comme s’il n’était pas nécessaire d’utiliser des mots pour partager sur ce que nous venions de vivre…

Au bout d’une dizaine de minutes, sans que l’on ait échangé nous tombons d’accord, rentrer au camping et faire l’amour comme des fous sous notre tente !

Nous remettons nos serviettes dans notre sac à dos et rejoignons le sentier en sortie de la plage qui remonte sur les rochers en direction du parking. Il nous faudra bien dix bonnes minutes de marche pour rejoindre la voiture et je sens que mes jambes n’ont pas encore totalement récupéré, autant dire que ça va être dur !

Nous étions à peu près à la moitié du chemin lorsque Lucas se retourne vers moi et me demande :

— Tu as entendu ?
— Entendu quoi ?
— Comme un cri étouffé, un cri de femme, je crois.
— Non j’ai pas entendu, tu as du confondre avec le bruit du vent.
— Peut-être, continuons.

À peine dix mètres plus tard, c’est moi qui interroge Lucas, je viens d’entendre un bruit comparable à sa description.

— Lucas, tu viens d’entendre ?

Il me confirme ...