1. Intrusion nocturne


    Datte: 23/08/2020, Catégories: fh, couple, amour, volupté, Oral pénétratio, fantastiqu, Auteur: Dr Lamb, Source: Revebebe

    ... peu à peu de la cabine close en fouillant dans ma poche pour me saisir du crucifix. Les gémissements étaient étouffés. Les gémissements d’une femme proche du plaisir… ou alors ceux d’un vampire se régalant ?
    
    « Je suis bon pour l’asile. »
    
    Je portai une main à mon pansement, sur le cou. Je m’étais fait mordre. Par un dingue. Pas par un vampire. Les vampires n’existent pas. Je poussai un cri et ouvris brutalement la porte de la cabine en brandissant mon crucifix.
    
    L’appartement était silencieux. Lasse, Nouria jeta son sac à main sur le canapé. Elle avait demandé à son patron de la remplacer exceptionnellement ce soir. Elle ne se sentait vraiment pas d’humeur à travailler. Elle travaillait sans se plaindre, et bien ; son patron ne lui fit aucun reproche et la rassura. Elle se déshabilla et prit une longue douche chaude qui lui fit du bien. Elle avait hâte que Ben rentre. Qu’il soit prés d’elle, dans ses bras, qu’elle puisse le rassurer, le motiver à aller consulter quelqu’un.
    
    En s’essuyant, elle s’attarda sur son corps. S’essuya doucement les seins, avec lenteur, imagina la bouche de Ben embrasser les pointes sensibles. Elle imagina les mains de son amant courir sur son corps, dans son dos, sur ses cuisses et ses fesses. Elle s’imagina dans ses bras, elle imagina son sexe en elle. Nouria retourna dans le salon, nue, encore humide et excitée, et s’empara de son portable.
    
    Le couple poussa un cri. L’homme reposa la jeune femme au sol et renfila son pantalon.
    
    — Non ...
    ... mais ho ! cria-t-il. Dégage.
    
    Je reculai vivement en bafouillant.
    
    — Désolé, j’ai cru…
    
    Il sortit de la cabine, son froc à ses pieds, et me saisit par le col de mon t-shirt. Ses yeux étaient exorbités. Il était brun, les cheveux courts, les yeux marrons. Il me disait quelque chose. Il s’appelait Francis quelque chose et bossait en comptabilité. La fille ne me disait rien.
    
    — C’est quoi ton problème, bouffon ? beugla-t-il.
    
    Je me cognai le dos contre le lavabo. Avant de ne pouvoir me justifier, je vis son poing fermé qui se précipitait vers mon visage.
    
    — Allô ?
    — Oulà, c’est quoi cette petite voix ? m’interrogea Nouria.
    
    Je fermai les yeux, la mâchoire encore douloureuse. L’air frais du soir me faisait un peu de bien, apaisait mon visage en feu.
    
    — Rien, répondis-je, la journée a été longue.
    
    Inutile de la soucier davantage.
    
    — Dépêche-toi de rentrer, me dit-elle avant de raccrocher.
    
    Je rangeai mon portable dans la poche de ma veste. Il y avait quelque chose dans sa phrase qui m’indiquait que la soirée serait bonne.
    
    Kleyner se mit à genoux et renifla l’herbe. Du sang. Du sang.
    
    Il se redressa et vérifia que personne ne l’observait. Le stade était désert. Il était vingt-trois heures cinquante, après tout. À part des insomniaques, il ne risquait pas de croiser quelqu’un. Il renifla l’herbe de nouveau. Des humains étaient passés par-là. Et le sang… Il reconnut l’odeur du garçon. Il saliva en se rappelant la chaleur de son corps, de son sang, le goût ...
«1234...7»