Intrusion nocturne
Datte: 23/08/2020,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
volupté,
Oral
pénétratio,
fantastiqu,
Auteur: Dr Lamb, Source: Revebebe
... tranquillisera sûrement.
— J’espère.
Déprimée, elle se leva. Amel fit de même.
— Je suis en retard au boulot. J’commence à dix-sept heures.
— Nouria ?
Amel prit sa sœur dans ses bras.
— Ne te fais pas de soucis, ok ?
Nouria ne répondit pas. Elle avait envie de pleurer plus qu’autre chose.
— J’ai jamais aimé comme je l’aime. Il souffre, moi aussi.
— Je comprends.
Amel ressemblait à sa sœur, bien qu’elle soit plus grande, avec un corps plus développé, de longs cheveux bruns et raides. Elles avaient le même visage, la même couleur de peau, les mêmes yeux. De pures beautés. Si Nouria était douce et réservée, Amel était pour sa part extravertie et libérée.
— David m’attend, dit-elle.
Nouria hocha la tête.
— Je t’appelle ce soir, ok ?
Amel enfila sa veste et prit son sac à main.
— Tu débarrasses pas ? demanda Nouria en désignant la table basse.
— Bah, en rentrant. J’suis déjà en retard.
Avant de se quitter, en bas dans la rue, Nouria fit une bise à sa sœur.
— Tiens-moi au courant pour Ben, hein ?
— Ouais.
Elle regarda Amel s’éloigner, toujours inquiète de ce qui pouvait lui arriver. Jeune, elle s’inquiétait pour sa sœur, de la voir faire n’importe quoi, et aujourd’hui ce sentiment perdurait. Amel était si belle, et le monde si violent… En grimpant dans sa voiture, elle consulta son portable et vit que Ben lui avait envoyé un texto :J’arrive pas à bosser. Je vais rentrer avant la nuit.
— Merde, grommela-t-elle. Tu vas te faire ...
... virer !
Elle attendit de se calmer avant de démarrer la voiture.
— Je vais pisser, dis-je à Yan.
Celui-ci lui fit un geste évasif de la main, sans lever les yeux de son pc.
— Fais donc.
Je traversai les bureaux, saluant au passage quelques collègues que je n’avais pas encore vus. Dehors, il faisait beau. Le soleil brillait.
Les toilettes du bureau étaient toujours propres, sentaient toujours le désinfectant. Les quatre cabines étaient des modèles de propreté. La femme d’entretien ne blaguait pas. Je laissai la porte se refermer derrière moi et me dirigeai vers un des urinaux, me regardant au passage dans le grand miroir. J’avais des cernes monstrueux sous les yeux. Je cessai de penser en me soulageant, les yeux clos, songeant à mes derniers rendez-vous. Encore deux et je pars. À dix-huit heures ? Le soleil serait encore levé.
— Je perds les pédales, fis-je en soupirant et en tirant la chasse.
C’est en me lavant les mains que je remarquai que l’une des cabines était fermée. Et qu’il y avait deux paires de chaussures qui apparaissaient. Je restai là, à fixer la cabine, les quatre pieds immobiles. Pas un bruit. Puis :
— Hummm…
Je laissai l’eau couler et me retournai lentement. Que se passait-il là-dedans ?
— Hummm…
Je fis un pas avec prudence. Et soudain, l’un des pieds se souleva du sol. Des chaussures d’homme. Et une paire de talons aiguilles. Un couple en action. Et si c’était autre chose ?
« Mais arrête » me sermonnai-je.
Je m’approchai ...