La Pourpre et l'Or (2) - Histoires de Sexe

La Pourpre et l'Or (2)

... m’accompagnera à Ostie car je souhaite le connaître davantage mais rassure-toi, il reviendra très vite pour réchauffer ta couche. A ce soir ma tante, je reviendrai au crépuscule.

— Mais... et ma sécurité ?

— Tu te débrouillais bien avant que l’on achète Crixus non... ? Dis plutôt que tu as encore envie de baiser...

A chaque seconde qui s’écoulait Poppée mesurait l’étendue de son ignorance au sujet de son neveu. Elle ne le connaissait tout simplement pas.

Pour la première fois de sa vie, elle décida de lui répondre d’égal à égal.

— J’assume. Il m’a baisée et m’a fait jouir comme jamais. Je doute que tu imagines le plaisir que j’ai pris avec lui.

Les yeux de Titus flamboyèrent. Visiblement il n’avait pas été indifférent à ce qu’il avait vu...

— J’ai cru entendre... Tant mieux s’il te comble, je l’ai choisi pour ça.

— Comment ?

— Exactement. Comme je te l’ai dit, je suis au courant de tes penchants, et de bien plus que cela. J’ai de grandes ambitions et je compte t’y associer. Or pour nourrir pareilles ambitions il faut d’abord combler tes vices et les circonscrire à cette villa. Si tu veux pouvoir t’élever, tu ne dois donner aucune prise à ceux qui voudront t’en empêcher. Tu comprends je suppose ?

Un sourire amusé étira les lèvres de Poppée. Décidément ce jeune homme était plein de surprises...

— Naturellement.

Un sourire pervers aux lèvres, Poppée s’approcha, ignorant sciemment sa queue qui commençait malgré à lui à s’ériger. Son regard ...

... le transperçait et le mettait à nu comme rarement il l’avait été.

— Montons à l’étage, dans mes appartements. J’ai à te parler.

— Crixus, laisse-nous. Cette affaire ne concerne que ton maître et moi.

— Domina.

Dès que le gaulois fut sorti, elle se retourna vers son neveu et replongea son regard dans le sien.

Haussant un sourcil, le jeune homme décida de la suivre et de la laisser avancer la première en terrain découvert.

Alors qu’elle montait, il ne put s’empêcher de lorgner la divine croupe de sa tante en s’imaginant la prendre sauvagement contre le mur. Son sang bouillonnait déjà dans ses veines. Il n’avait qu’une idée en tête: la baiser. L’allonger et la prendre par-derrière comme Crixus l’avait fait.

Les appartements de Poppée étaient immenses. Un étage entier. Richement meublés, ornés de somptueuses mosaïques, ils reflétaient assez bien le goût prononcé d’Othon et Poppée pour le luxe. Quand ils furent seuls, alors qu’elle s’allongeait dans un divan, elle ne sut comment interpréter l’expression de son neveu, qui la fixait avec une mine indéchiffrable.

— Titus... je regrette de t’avoir déconsidéré. Je ne peux que le reconnaître, je me suis méprise sur ton compte. J’aurais dû chercher à te connaître pour de vrai il y a bien longtemps.

— Les regrets sont inutiles. Si je compte t’associer à mes projets, ce n’est pas parce que j’ai de l’affection pour toi.

— Alors pourquoi ?

— Depuis quand les mages dévoilent-ils leurs artifices ?

Le petit ...