La Pourpre et l'Or (2) - Histoires de Sexe

La Pourpre et l'Or (2)

Titus entra dans la pièce, nu, un sourire énigmatique flottant sur ses lèvres.

— Ma chère tante... je me demandais justement combien de temps tu mettrais avant de te jeter sur ce gaulois.

— ...

— Oh ne dis rien, je te connais tu sais. Peut-être mieux que tu ne te connais toi-même. Tu crois que je n’ai pas vu ton regard vitreux quand tu as posé les yeux sur ce gaulois ?

— Mais je...

— Me prends-tu pour un imbécile ? Tu sais... je suis parfaitement au fait de tes penchants. Tu as de la chance que je n’aie jamais rien dit à ta mère ou pire encore à ton père ou à ton cher mari.

— Je te prends pour un homme. Les hommes sont aveugles.

— Je ne suis pas tous les hommes.

— C’est précisément ce que disent tous les hommes.

— Tous les hommes ne savent pas ce que je sais, ni ce que j’ai vu. Fort heureusement pour toi, n’étant pas tous les hommes, je n’irai pas le répéter à... tous les autres hommes.

— Viens-en au fait, qu’attends-tu de moi ?

— Ta mère m’a contraint à la chasteté jusqu’au mariage. C’était chez elle une obsession. A tel point qu’elle a eu ce qu’elle voulait au final... Et toi tu étais trop occupée pour t’en soucier. Je ne te blâme pas, je veux seulement te faire comprendre que je ne suis plus le petit garçon que tu as connu et que maintenant nous pouvons être de véritables alliés...

— Je ne vois toujours pas ce que tu veux.

Titus se fendit d’un sourire carnassier.

— C’est très simple... je veux ce que tu m’as promis et bien plus ...

... encore. Je veux les trois esclaves que tu m’as promis et je veux que tu convainques Agrippine de nous céder Campaspé, la professeure de Néron. Je veux également que tu donnes un alibi à chacune de mes escapades et qu’en cas d’urgence tu assouvisses mes besoins sexuels. Rassure-toi, cela ne risque pas d’arriver de sitôt.

— Ai-je le choix ?

Une lueur de triomphe s’alluma dans les yeux du jeune maître.

— Non.

Résignée, Poppée céda. Elle ne pouvait risquer que ses penchants soient découverts par qui que ce soit d’autre. Pour autant, elle aimait beaucoup trop les queues et leur précieuse liqueur pour y renoncer. Cela faisait bien longtemps qu’elle avait accepté ses vices et mis tout en œuvre pour les cacher du mieux qu’elle le pouvait. Cependant, découvrir que son neveu était aussi retors et qu’il envisageait de lui offrir sa queue lui faisait froid dans le dos...

— Fort bien, tu auras ce que tu voudras, je pars pour le palais impérial séance tenante.

— Attends ! Je veux aussi que tu choisisses toi-même deux esclaves pour mon service personnel. Deux femmes. Je te fais confiance pour ce qui est de leurs... talents... dit-il avec un sourire espiègle et en articulant lentement chaque syllabe.

Poppée eut un sourire amusé mais ne se démonta pas pour autant.

— Entendu. Tu ne vas pas à Ostie du coup ?

— Si, mais je n’en choisirai qu’une seule.

— Cela t’en ferait donc quatre... à moins que...

— Crixus sera désormais attaché à ton service personnel. Il ...