Laura et les voisins
Datte: 16/08/2020,
Catégories:
f,
fh,
jeunes,
inconnu,
voisins,
copains,
vacances,
plage,
cérébral,
revede,
odeurs,
préservati,
jeu,
init,
prememois,
Auteur: SophieF., Source: Revebebe
... et que ça craint les coups, mais pas les coups de langue. Et le pénis, alors… Mais oui, j’ouvre grand la bouche après l’avoir gentiment bécoté et caressé d’une langue agile.
Jérémy, broute donc mon gazon noir ! Aspire mon clito comme Vincent vient de le faire, mais sois plus brutal et pince la pointe de mes seins ! Puis viens en moi, n’aie pas peur, vas-y fort, puisque Vincent et Mélanie baisent bestialement sur la moquette. J’aurais préféré Vincent mais son tour viendra.
En fin de compte je suis peut-être en effet une salope, une chienne en chaleur comme disait Nicolas que j’ai éjecté de moi et que je regrette presque, tant la solitude m’est odieuse maintenant. Chaque soir le majeur de ma main droite malmène mon clito pendant que l’index et le pouce de ma main gauche picorent la pointe d’un sein. Vivement qu’on nous invente le robot baiseur qui ne rate jamais son coup, lui. Mais il faudrait quand même qu’il balbutie quelques mots d’amour, et je n’y croirais guère, alors…
Ce qui est vrai, c’est que Vincent et Mélanie sont effectivement amoureux. J’ai vu clair dans mes rêveries à la con.
L’ascenseur ne monte qu’au quatrième mais il y a six chambres au-dessus. Un coin "toilettes douche" a été aménagé dans chacune d’elles voilà quelques années seulement. Avant c’était collectif, au bout du couloir, WC à droite et douche en face. Ça devait favoriser quelques rencontres.
— Anthony, tu en as pour longtemps, dans cette douche ?
— Je viens juste de commencer. Mais tu ...
... peux entrer si tu es pressée, Laura !
Anthony : le prénom est inscrit sur une des boîtes à lettres, en bas. Les autres : Mickaël, Marion. Plus Amandine et Charlotte, deux noms de pommes de terre ! Anthony et Marion ont punaisé leur prénom sur leur porte. Pas les autres. Ça ne veut rien dire, les copains ou copines doivent savoir.
Anthony part de bonne heure, le matin, en sifflotant. Heureux de vivre, celui-là ! À droite de ma chambre, c’est celle de Marion. Elle n’y est pas seule : j’entends des rires mâles et, le soir, des gémissements et des grognements de plaisir. Elle semble aimer la baise, celle-là, et son mec aussi. Ils partent ensemble, vers les 7 heures 30 du matin.
Le second mardi après la rentrée, marchant doucement rue Sainte-Opportune après avoir passé une heure ou deux à la bibliothèque, je suis dépassée par une grande fille aux cheveux roux qui entre dans l’immeuble. Je la retrouve devant l’ascenseur. Sourires. Sourcils interrogatifs, l’index contre les boutons. Moi, je suis fascinée par ses immenses boucles d’oreille, des anneaux noirs.
— Quatrième, hein ?
— … Oui.
— Ton frère va bien ?
— Ben oui, mais…
— J’ai vu ton nom sur la boîte. Et tu lui ressembles. Moi c’est Amandine.
— Laura.
Elle le sait, elle l’a vu sur la boîte ! La cage geint, tremblote mais nous hisse vaille que vaille. Amandine me précède dans les escaliers. Une fille racée. Deux ou trois ans de plus que moi, au moins.
Devant ma porte :
— Les filles seront majoritaires, ...