1. L'inceste


    Datte: 15/04/2018, Catégories: f, h, hplusag, hagé, religion, fsoumise, hdomine, massage, Oral Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... Vous pourrez lui faire vos adieux. La messe de demain sera concélébrée par l’abbé Fournier ici présent et notre curé. Nous vous souhaitons bon appétit à toutes. Et maintenant, prions notre Seigneur.
    
    Un « Notre Père » monta des gorges de chaque femme attablée, suivi par un « Je vous salue Marie ». C’était comme une unique voix qui récitait les prières. Puis la soupe de légumes, suivie d’un plat unique fait de pâtes réalisées par la sœur cuisinière firent retomber une sorte de silence. Les regards des sœurs se tournaient de temps à autre vers la benjamine. Ainsi donc elle allait partir. Qui était ce mystérieux abbé aux tempes grisonnantes venu prendre leur nonne ?
    
    Toutes se posaient des questions. On peut être femme d’église et rester curieuse. Où partait donc Louise ? Le repas terminé, comme à l’accoutumée, chacune débarrassa sa place et, la vaisselle finie, tout étant bien en ordre et rangé, elles se dirigèrent toutes vers le cloître. Personne ne parlait. Difficile d’oublier les habitudes prises et le silence était un vrai tabou. Cependant la plus jeune des Sœurs vint enfin vers Louise.
    
    — Alors ainsi tu nous quittes ?
    — La mère supérieure me l’a demandé.
    — Et où vas-tu donc demain ?
    — Je ne connais pas l’endroit… ça s’appelle « le Mont de Vannes » si j’ai bien compris.
    — « Le Mont de Vannes » ? Mais c’est là-haut vers Fresse dans l’autre département. Il n’y a rien d’autre qu’une petite chapelle gardée par trois moines. Que des prêtres ! Aucune autre sœur ? Que ...
    ... vas-tu faire parmi les hommes ?
    — Je… je ne sais pas… je serai intendante, et m’occuperai des prêtres malades.
    — Belle façon d’éprouver ta foi, mon enfant. L’abbé Fournier ne m’a pas semblé particulièrement atteint par une quelconque maladie.
    — Je ne sais pas, mes sœurs. Je ne fais qu’obéir au Seigneur qui m’envoie en ce lieu saint.
    
    Ensuite toutes entourèrent la jeune fille et elles reprirent avec elle des chants de gloire. À celle d’une invisible entité, à la célébrité de cet homme sur cette croix que Louise vénérait. Toutes entouraient de leur affection la plus jeune. Demain pour elle une autre vie commencerait. Comme d’habitude, elles réintégrèrent toutes leur cellule après avoir loué une dernière fois la grandeur de ce dieu qui leur donnait tellement de force.
    
    Louise à genoux devant son lit était en prière. Loin de toute agitation, elle n’entendit pas la porte s’ouvrir sur une des femmes les plus âgées du groupe. Celle-ci vint se positionner, également à genoux près d’elle. Elle murmurait un « Ave », puis quand elle se releva pour s’asseoir sur le bat-flanc servant de couche, elle prit dans sa main celle de la jeune fille.
    
    — Mon enfant ! Tu vas aller un peu plus haut vers Jésus. Là-haut, tu vas rencontrer les trois frères. Il faut que tu saches… Écoute-moi bien !
    
    La conversation prit plus d’une heure à la brave femme. Elle s’arrêtait souvent, revenant sur des détails, s’assurant par-là que Louise avait bien saisi ce qu’elle lui narrait. La nonne n’en perdait ...
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