1. L'inceste


    Datte: 15/04/2018, Catégories: f, h, hplusag, hagé, religion, fsoumise, hdomine, massage, Oral Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    — xxxXXxxx —
    
    Elle avait lu et relu ces mots, les décortiquant sans cesse. Finalement le premier inceste tirait son essence même du livre des livres, du plus précieux des cadeaux de Dieu. Toute sa jeunesse elle l’avait vouée à cette église et à ce Très-Haut qui martelait des commandements dans son pauvre cœur. Elle n’avait jamais cherché sa voie. Celle-ci était toute tracée. Année après année, Louise était devenue une grenouille de bénitier.
    
    Ses études n’avaient d’autre but que de l’amener vers cette robe de bure brune ou bleue, peu en importait la couleur. Seule comptait que son doigt s’orna d’un anneau d’or, un pacte sacré entre elle et son confident invisible. Elle avait désespéré sa mère et fait maugréer si souvent son père, mais pourtant, rien ne l’avait dévié de sa route. Alors à l’heure où les autres filles de son âge se réjouissaient ou s’alarmaient, en fonction des hormones qui faisaient ou non pousser deux seins sur leur poitrine, Louise n’était que prières et génuflexions.
    
    Son visage s’ovalisait joliment, ses longs cheveux dont elle ne prenait aucun soin pourtant, resplendissaient et elle devenait à dix-huit ans une jeune fille sur le passage de laquelle bon nombre d’hommes se retournaient. Elle ne songeait qu’à un seul, mort depuis vingt siècles, dont tous parlaient cependant encore. Un barbu à la couronne d’épines dont le linceul se montrait de temps à autre, comme une relique absolue. Alors c’était tout naturellement qu’à l’aube de sa vingtième ...
    ... année, elle débuta un pré noviciat qui selon toute logique l’amènerait chez les carmélites.
    
    Carmélites… rien que le nom résonnait en elle comme une cloche du dimanche, une de celles qui appelaient les fidèles vers l’office. Alors son entrée dans le sanctuaire d’un prieuré campagnard répandit en elle une sorte de joie qu’elle dissimula sous un voile blanc. D’autres sœurs résidaient en permanence dans ce lieu béni et elle intégra la congrégation sans qu’aucun de ses parents n’ait son mot à dire. Un travail de chaque instant, entrecoupé de prières commença donc pour cette Louise, qui devrait selon toute logique l’entraîner vers une allégeance à son Seigneur et maître.
    
    Elle suivit donc pas à pas tous les préceptes de cette église qui lui offrait gîte et couvert, prière et travail. Il n’y avait guère d’autres règles que celles édictées pour cet ordre du Carmel. Mais là, dans cette montagne Jurassienne, la mère supérieure avait cru judicieux de rajouter le vœu de silence. Ce dernier ne pouvait être enfreint que pour les chants et les confessions. Alors les journées se déroulaient, entre les hauts murs de granit dans un calme… religieux. Si son esprit bien sûr était tourné vers le Très-Haut, son corps lui, finissait sa lente mutation.
    
    D’autres résidentes du couvent venaient de temps en temps les soirs dans sa cellule, pour lire. Enfin la bible, trouvait ici une place royale et elle était le livre de chevet de ces dames en robe de bure. Tant que ça restait muet, la supérieure, ...
«1234...16»