1. TEMPS PARTIEL


    Datte: 15/08/2020, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Tamalou, Source: Hds

    ... la provision de bière.
    
    J'ai essayé de m'esquiver vers la cuisine pour ne pas rester seule avec cet ignoble individu, mais il m'a saisi par la jambe et m'a dit:
    
    "Je sais ce que tu fais quand ton mari est absent, petite vicieuse... Tu reçois des hommes!"
    
    Je sentis mon sang se glacer dans mes veines et je restais là, tétanisée, sans réponse, alors que ce salaud promenait sa main sous ma robe en ricanant méchamment. Puis il a ajouté:
    
    "La prochaine fois qu'il sera sorti, viens me faire une petite visite et tu pourras tout me raconter!"
    
    Je me dégageais d'un geste brusque et je m'enfuyais vers ma cuisine en lançant un:
    
    "Je ne sais pas de quoi vous parlez!" Des mots énergiques mais contredits par ma réaction.
    
    J'ai entendu mon mari revenir, s'installer sur le canapé en partageant ses bières avec l'autre salaud, alors je suis revenue m'installer à ma place, sur la chaise, derrière le canapé, parce que le jeu reprenait.
    
    Au passage, le gros porc m'a envoyé un clin d’œil et un sourire salace, comme si nous étions complices.
    
    Pendant toute la deuxième mi-temps, tout un tas de questions trottaient dans ma tête.
    
    Qu'avait-il vu exactement, que savait-il vraiment et, plus important, que voulait-il faire de ses connaissances?
    
    J'ai passé ma soirée à spéculer, à évaluer les risques, mais je ne pouvais pas envisager autre chose que d'aller chez lui pour lui tirer les vers du nez, connaître ce qu'il savait vraiment pour agir en conséquence.
    
    En partant, profitant ...
    ... du fait que mon mari avait le dos tourné, il a tapoté sur son smartphone et m'a murmuré:
    
    "J'ai des photos..."
    
    Le lundi matin, j'ai annulé mes disponibilités de la semaine auprès de l'agence et de mes clients en prétextant un état grippal.
    
    Mon mari me laissant seule à la maison toute la journée, j'étais extrêmement inquiète au sujet du gros porc d'à côté, ne sachant pas ce qu'il savait exactement et ce qu'il voudrait en échange de son silence.
    
    De toute évidence, il en voulait à mes fesses, mais voudrait-il se contenter de ça?
    
    C'était le mardi en début d'après-midi que mon téléphone a tinté pour un texto d'un numéro inconnu.
    
    Je l'ai ouvert pour lire: "Devine qui c'est? Il faut qu'on parle. Ma porte arrière est ouverte. Ne me fais pas attendre..."
    
    Merde, comment ce porc a-t-il obtenu mon numéro?
    
    Impossible d'ignorer son message, sinon j'aurais des problèmes.
    
    Le cœur lourd, en traînant les pieds, j'ai traversé le jardin pour passer par la porte arrière.
    
    Je suis entrée et le gros porc m'attendait dans son salon avec un sourire stupide sur son visage de débile.
    
    "Tu as fais vite, petite coquine, je vois que tu as très faim..." dit-il la voix dégoulinante de sarcasme,
    
    Je ne répondis rien mais je lui lançais un regard noir. Probablement pour encourager une réaction, il m'a montré son téléphone:
    
    "Oh, tu sais, j'ai pris des photos de tes copains, de leur bagnole et de leur plaque d'immatriculation."
    
    Le bâtard crasseux, il se moquait de moi et ...
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