La rentrée - Histoires de Sexe

La rentrée

... d’ardeur : vous ne sortirez qu’après l’éjaculation !

Sophie tourne légèrement sa tête dans ma direction sans sortir le simulateur de sa bouche, tend vers moi sa main fermée et son pouce relevé, puis reprend très vigoureusement son travail.

Je me lève ; la chaise est humide, ma culotte est trempée. Je monte les marches quatre à quatre et fonce dans ma chambre. En moins de deux je suis nue, dans la douche. Je caresse mon clitoris comme une morte de faim, j’enfonce un doigt, deux, trois… Les spasmes sont incontrôlables, je jouis fort. C’est intense, violent. Je me sens bien, soulagée.

J’ouvre l’eau, je la veux bien chaude. Elle coule le long de mon corps, me détend. Mes neurones reprennent leur place petit à petit. L’image de cette vingtaine de filles assises à leur table s’agitant comme elles peuvent de la tête et des mains sur ces énormes queues me fait partir dans un fou-rire incontrôlable.

« Et si Estelle avait utilisé une de ces machines hier soir ? Son baiser m’avait semblé légèrement anisé. Ça ne peut pas être une coïncidence. Mais pourquoi la porte aurait-elle été ouverte puis refermée, par deux fois ? Quelqu’un aurait emmené puis ressorti le simulateur ? Comment aurait-il pu se trouver à ma hauteur ? Sur une chaise ? » Il me manque beaucoup de détails, mais il y a forcément un lien.

Je m’habille et décide de prendre un peu de temps de repos. Un bouquin, je plonge sur le lit. Ahhhh, que c’est bon ! Un peu de tranquillité.

Ça n’aura pas duré longtemps, ...

... Estelle entre dans la chambre.

— Déjà fini ? T’as été rapide. On va manger avant la cohue ?
— C’est parti.

Nous ne sommes que toutes les deux à table, c’est le bon moment pour attaquer.

— Sympa, le simulateur ; super réaliste, c’est impressionnant.
— N’est-ce pas ? Tu dois être une championne pour être sortie si tôt ; mais crois-moi, tu n’es pas au bout de tes peines !
— Je me demandais si on avait le droit d’emprunter le joujou pour s’entraîner un peu ?

Estelle ne semble pas croire à ma question anodine.

— Pas en première année.
— Ah, les deuxièmes peuvent, alors ?
— Oui, sur autorisation des professeurs.
— Et il t’arrive d’en réserver un ?
— Ève, si tu veux savoir si c’est un des simulateurs que tu as utilisé aujourd’hui que tu avais dans ta très jolie petite chatte hier soir, je peux te répondre non. Si tu veux savoir ce qui t’a emmenée au septième ciel hier soir, il faudra attendre d’être en deuxième année.
— Tu n’as pas le droit d’en parler ?
— J’en ai parfaitement le droit, mais pas l’envie. Sinon, comment pourrais-je encore te préparer des surprises ? Allez, finis ton assiette : va falloir digérer avant ton cours de sport. Tu vas pas être déçue. Allez, fais pas ta moue : j’aurai quelque chose à te montrer ce soir.
— Et je ne peux pas non plus savoir quoi, j’imagine.
— Eh non ! Mais ça va te plaire !

J’aurais dû lui demander pourquoi ses lèvres avaient un goût d’anis hier soir, et s’il y a des hommes dans l’école. J’ai été trop directe, je ...