1. La carpe et le lapin


    Datte: 13/08/2020, Catégories: fh, jeunes, vacances, forêt, campagne, chantage, noculotte, Masturbation 69, nopéné, zoo, Humour Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... ne renouvela pas la menace maternelle du Bon-Pasteur, car la demoiselle avait passé l’âge d’y être enfermée. Comme elle commençait même à gagner sa vie, elle acheta un joli collier avec un cordon de lin afin de pouvoir promener son lapin dans la nature, espérant qu’une jeune lapine passant par là se laisserait séduire. Quant aux bébés, la lapine se débrouillerait bien avec. La demoiselle avait été dûment avertie du fait que les mâles prennent leur plaisir et abandonnent sans aucun scrupule la femelle enceinte. C’est essentiellement pour cela, d’ailleurs, qu’elle était sage. Il faut dire qu’à cette époque on ne connaissait ni pilule si stérilet et que la publicité pour les capotes dites anglaises était interdite, car il fallait repeupler le pays en raison des guerres passées et futures.
    
    Elle était sage, donc, mais bien des désirs la tourmentaient, car la nature commande. C’est en songeant aux camarades de son grand frère que, la nuit, elle se donnait de petits plaisirs. Elle regardait avec envie certaines carottes destinées à son lapin, mais sans succomber à la tentation car elle savait qu’il lui fallait impérativement arriver vierge au mariage. C’était son petit capital.
    
    Le dimanche suivant l’achat du collier, vers les deux heures de l’après-midi, elle annonça à ses parents qu’elle allait promener son lapin. Son père haussa les épaules sans lui répondre, et sa mère ne dit rien non plus. Elle attacha le collier au cou du lapin, prit le petit rongeur dans ses bras et ...
    ... le porta dans le pré qui se trouvait au bord d’un étang, à quelques centaines de mètres de son logis. Elle le posa sur le sol. Il se mit à brouter pissenlits et trèfles, mais nulle lapine ne se montra. Tout en le suivant, la demoiselle scrutait vainement les bosquets des alentours lorsqu’elle aperçut un garçon qui s’approchait.
    
    — Bonjour, Magali, lui dit-il.
    
    C’était Pierre, un ami de son frère. Ils ne s’étaient pas vus depuis deux ou trois ans. Il tenait une canne à pêche dans sa main droite et un seau dans sa main gauche. Il posa le tout sur le sol.
    
    — On s’embrasse ? proposa-t-il.
    
    Elle tendit sa joue droite, puis sa joue gauche. Il la serra un peu entre ses bras.
    
    — Tu devrais attacher ton bestiau à cet arbre, proposa-t-il.
    — C’est mon lapin ! se crut-elle obligée d’affirmer.
    — Tu lui fais prendre l’air ?
    — Eh bien oui, quoi ! Et toi, tu viens pêcher ?
    — Bien vu ! Mais j’ai tout mon temps. Ça m’a fait rire, de te voir poser un lapin.
    
    Ils bavardèrent. Magali était désormais en apprentissage pour devenir coiffeuse. Pierre étudiait le droit civil, il voulait être avocat. Elle ne fréquentait personne, comme on disait alors, et lui… lui non plus, bien sûr. Il était séduisant, ce grand jeune homme en short et chemisette ouverte ! Elle était ravissante, cette jeune fille au corsage prometteur et à la jupe courte que gonflait un jupon amidonné ! Pierre regardait les genoux de Magali et les trouvait beaux. Allait-il oser y mettre la main ? Les écarter peut-être, ...
«1234...»