La coupe du monde - Histoires de Sexe

La coupe du monde

... le sexe de Luc. À sa grande surprise, le garçon écarte la main indiscrète. L’avocat n’ose persévérer et l’implore du regard.

— À mon tour, déclare Luc, insensible à la prière muette.

Il dégrafe la ceinture de l’avocat et glisse la paume sur les fesses, au contact direct de la peau par-dessous le pantalon et le slip. André veut reculer. Luc le maintient.

— Laisse-toi faire.

La main contourne la hanche, atteint les poils pubiens, se referme sur la tige qui durcit.

— Ouvre ta braguette !…

André se cabre sous l’ordre mais n’ose s’insurger, de peur d’attirer l’attention.

— Plus vite que ça !… Ne me fais pas répéter ! insiste Luc à mi-voix.

Maté, l’avocat obéit. Il sent qu’il ne sera pas le maître avec le jeune homme. Il quémande du regard un secours auprès de sa femme et de sa fille. Elles ne font pas attention à lui, serrées de près par les deux autres garçons. Martine, tout à coup, se dégage.

— Où vas-tu ? demande sa mère.
— Je reviens tout de suite.

Confiant, Marc s’installe confortablement. Jean a ouvert le corsage d’Odile et fourre son nez entre les seins. De son côté, la jeune femme farfouille dans le slip du garçon.

— Non pas ça !

La voix d’André surprend le jeune homme. Lui et Odile se redressent vivement et lancent un regard inquiet vers l’autre canapé. Jean respire. Ce n’est pas à eux que l’avocat s’adresse, mais à son voisin. Qu’il se débrouille ! Jean attire Odile à lui. Celle-ci a compris ce qui se trame entre les deux hommes. ...

... Cela ne la surprend pas, connaissant les goûts de son mari. Elle éprouve une intense satisfaction de constater qu’il a trouvé son maître et que, pour une fois, il ne dominera pas. Il faut en profiter ! Sûre qu’il ne dira rien, elle laisse Jean reprendre ses caresses et retrouve la verge un instant abandonnée. Luc, indifférent aux états d’âme de l’avocat, dégage la queue de sa gangue de tissu.

— Ah ! C’est-y pas mieux comme ça ?

André jette un coup d’œil affolé autour de lui. Personne ne semble avoir remarqué ce que fait le garçon, ce n’est pas le moment d’attirer l’attention. Il enrage de voir sa femme se faire peloter par ce godelureau, il est vexé de subir ce qu’il voulait imposer, mais la caresse de Luc lui ôte toute velléité de rébellion. Avec un soupir, véritable aveu de défaite aux oreilles de son tourmenteur, il se tourne pour se cacher de l’autre canapé.

Martine reprend place. Elle soulève haut la jupe pour s’asseoir. Marc comprend le message et pose tout de suite la main sur la cuisse avant que le tissu ne retombe. Il étouffe un cri de surprise en découvrant la moiteur du sexe nu. La coquine a quitté sa culotte ! Il n’a plus de crainte pour la suite de la soirée ! Il mordille l’oreille, tout en introduisant un index fureteur.

— Aaah !
— Qu’est-ce que tu as, ma fille ? interroge Odile.
— Ri… rien. Oh ! Regarde !… Il va marquer ! Non… si !… Ouiiii !
— GOOOAL ! crie Odile, ravie.
— Ce… ce n’est que ju… jus… justice, bafouille André, sous la caresse de Luc. ...