Jennifer 2.0
Datte: 09/08/2020,
Catégories:
f,
fh,
ffh,
hplusag,
noculotte,
Masturbation
pénétratio,
fsodo,
fouetfesse,
policier,
aventure,
sf,
fantastiqu,
merveilleu,
Auteur: Catherine, Source: Revebebe
... naturellement pas aller aussi vite que moi sur ce sol aussi irrégulier qu’instable avec ses escarpins, mais là n’est pas l’essentiel. Tiens, en passant, ne serait-ce pas son sac à main qui vient de dégringoler à l’instant dans les marches ? De toute façon, là encore, cela n’a pas d’importance…
La cabane est à une cinquantaine de mètres, et c’est Jennifer qui s’y présente la première. À l’intérieur, rien n’a changé : toujours les mêmes vieux outils dans un désordre indescriptible et, sur l’antédiluvien établi couvert de poussière, un bête ordinateur portable. À en juger par sa propreté, il n’est pas là depuis très longtemps et il est en train de fonctionner ; la diode verte en est la preuve. Je l’ouvre.
— C’est ça, le serveur ?
— Oui et non. Le serveur proprement dit se trouve sous le meuble…
Cela semble probable, dans la mesure où l’établi est fermé, comme à l’époque, par une lourde porte de bois cadenassée. Du temps de mon grand-père, il y rangeait tous ses outils coupants ou dangereux, pour que les sales gosses que nous étions n’aient pas la bonne idée de se blesser avec.
— Pas la peine d’installer les explosifs, ils sont déjà tout prêts à péter dans le sac. Avant de nous en aller et de tout faire sauter, j’ai un dernier service à te demander.
Son petit sourire en coin m’en dit déjà bien plus que tout… Il se trouve que je commence à la connaître, la miss ! Mais malgré son appel plus qu’explicite, je ne peux m’empêcher d’aller voir ce que cet ordinateur ...
... cache. Sans surprise, j’y trouve une interface que je reconnais sans jamais l’avoir vue ; Jennifer me l’a déjà expliquée. Je l’interpelle.
— Viens là, s’il te plaît…
— Qu’y a-t-il ?
— Regarde. Il suffirait de cocher cette case et que je te mette la puce de mon téléphone pour que tu puisses te recharger comme si de rien n’était…
— Ah ? Et pourquoi ferais-tu cela ? répond-elle d’un air faussement innocent.
Les bras m’en tombent.
— Tu ne devines pas ? Androïde ou pas, je t’aime, moi ! Et je n’ai pas envie que tu disparaisses de ma vie !
Elle se précipite dans mes bras.
— Tu ne comprends pas, Jonas. Tu m’aimes parce que tout en moi a été conçu dans ce but ! Et tu le sais très bien…
— Oui, je le sais ; mais je m’en fous, je ne veux pas que tu partes.
Elle sourit tristement.
— Je sais, mais ce n’est pas possible.
— Pourquoi ?
— Parce que ceux qui veulent me transformer en poupée tueuse savent à quel point les humains sont capables de s’attacher à n’importe quoi : vous arrivez bien à être amoureux de votre bagnole…
Ça, il n’y a pas à tortiller, c’est vrai. Elle marque un point.
— Oui, et alors ?
— Et alors, il est tout à fait possible que tout cela soit piégé, et qu’à l’instant où tu me colleras la puce de ton biniou, je reçoive l’ordre de te tuer. Et ça, tu vois, ce n’est pas précisément ce que je veux ; j’ai pour le moment l’ordre de te sauver à tout prix.
J’ai beau tourner la question dans tous les sens, je sais qu’elle a raison. Quand on parle ...