1. Les confidences de Caro


    Datte: 08/08/2020, Catégories: f, fh, froid, parking, voiture, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation intermast, Oral pénétratio, Auteur: Evelyne63, Source: Revebebe

    ... la voiture de Marco), en dehors de ces modèles, faut pas trop m’en demander. Pour le cas, le véhicule est de couleur sombre et ressemble assez à celui de Marco ; recoupements aidant, je finis par reconnaître la voiture de Bernard. Certains vont dire que je fais du cinéma, que j’ai noirci beaucoup de lignes pour dire si peu ; la réalité est qu’il m’a fallu longtemps pour cataloguer la bagnole, et encore est-ce parce que le propriétaire est à l’intérieur. Je le reconnais, j’ai instantanément la conviction qu’il m’attend, et je devine pourquoi. Je me gare, et prépare mentalement ma plaidoirie.
    
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    Bernard me rejoint alors que je suis en train de verrouiller la voiture du service. Je joue mon rôle, surprise, amicale…
    
    — Hello, Bernard, qu’est-ce qui t’amène ?
    — Caro, je suis amoureux de toi…
    
    Voilà autre chose ! L’angle d’attaque me désarçonne… Je n’avais pas prévu, on sort de mes modèles, faut que je me remette en selle ; j’improvise et m’emmêle les pinceaux. J’abats mon jeu avant l’heure.
    
    — Tu déconnes, t’es pas sérieux là ? Tu dis ça parce que t’as vu mon cul.
    — C’est sûr que ça me travaille, pas pu bosser ce matin, je pensais à toi… On est pareil, toi et moi.
    
    Plus de doutes, il confirme qu’il a maté, il a vu mon cul, mais je n’aime pas trop sa façon de nous mettre tous les deux dans le même sac, je décide de tuer le fantasme dans l’œuf, pas la peine de laisser mousser.
    
    — Pas la peine de fantasmer, c’était un oubli, un oubli ...
    ... incroyable, mais un oubli quand même, ce n’était pas prémédité…
    — Pas prémédité ? Mon œil ! Et avant-hier à poil sur ton balcon, c’était pas prémédité peut-être ? Et cette nuit sur le parking, c’était pas prémédité non plus ? Je me suis astiqué comme un dingue en te matant pendant que tu te masturbais appuyée sur la Peugeot de Jacquard, et après encore quand tu te terrais comme une petite souris apeurée en attendant que les gamins décampent.
    — Tu m’as vue ? annone-je bêtement, assommée par ce que j’apprends.
    — Bien sûr, je me branle des heures toutes les nuits sur mon balcon. Muriel ne baise plus qu’une fois tous les tournants de lune, c’est loin de me suffire. Je me branle en pensant à toi… Tu es tellement belle, et sexy… Tu es ma muse.
    — Ravie de l’apprendre, raillé-je amère.
    
    Les révélations de Bernard ne me réjouissent pas du tout. Je pense à Marco. Des échos sont-ils susceptibles de lui parvenir ? Est-il encore possible d’endiguer les fuites ?
    
    — Tu es comme moi, gourmande, salope, perverse… Même ton homme le dit, poursuit Bernard
    — Marco a dit ça ?
    — Pas comme ça, mais il dit qu’il faut pas t’en promettre…
    — Il a dit qu’il faut pas m’en promettre ?
    — … Euh… Pas vraiment comme ça, mais ça veut dire ça, quoi !
    — C’est pour me dire ça que tu viens me voir au boulot ?
    — Euh… On pourrait pas aller ailleurs.
    
    Le ballet des voitures, les allées et venues des collègues… C’est l’heure qui veut ça, l’animation est à son comble, nous suscitons la curiosité, les copines ...
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