1. La coupe de cheveux


    Datte: 03/08/2020, Catégories: hh, jeunes, coiffure, amour, volupté, hsoumis, BDSM / Fétichisme Oral init, Auteur: Ptoma, Source: Revebebe

    ... lui dégoulina sur le visage lui sembla la plus aboutie des soumissions qu’il puisse offrir à son inaccessible amour.
    
    Le reste du temps passé dans ce salon lui parut interminable… et pourtant trop court. Il garda les yeux fermés, même quand le coiffeur arrêta sa coupe pour aller farfouiller dans un tiroir et y dénicher une tondeuse. Le cliquetis dans le cou lui indiqua que c’était une tondeuse mécanique. Là, il pensa de nouveau à son sexe, maintenant étrangement assoupi, se demandant avec anxiété si des fois celui-là ne serait pas soulagé d’un jet ; un vent de panique souffla dans sa tête à l’idée que, lorsqu’il se lèverait tout à l’heure du fauteuil, son pantalon pourrait bien le trahir.
    
    Il en était là quand la petite mécanique termina son travail. Aurélien se leva pour inspecter la coupe, souleva la tête de Fabrice par le menton, planta durement ses yeux dans les siens, et décida que c’était encore trop long et que donc la tondeuse devait y retourner !…
    
    Finalement, dix minutes plus tard, Aurélien, enfin satisfait, paya la coupe comme il avait dit et Fabrice ne s’enfuit pas comme il en avait pourtant l’intention.
    
    Dans la rue ils ne se dirent pas un mot. Fabrice calcula qu’ils allaient se séparer au prochain carrefour, Aurélien tournant à droite pour rentrer chez lui, et lui à gauche pour aller pleurer dans un coin. Effectivement, Aurélien tourna à droite. Mais, Fabrice ne le suivant pas, Aurélien eut l’air de s’affoler et le rattrapa dare-dare.
    
    — Mais ...
    ... qu’est-ce que tu fous ?
    
    Fabrice crut qu’il allait éclater en sanglots :
    
    — Laisse-moi…
    — Arrête, dit Aurélien, plus gentil que jamais. Viens, on va chez moi, viens…
    — Pas maintenant…
    — Mais si, maintenant ! Tu comprends pas ? Justement maintenant !
    
    Fabrice le regarda cette fois bien en face. Visiblement embêté, Aurélien, ne trouvant certainement rien à lui dire, lui posa simplement sur une joue un baiser d’une douceur infinie et lui redemanda des yeux de le suivre.
    
    À peine la porte de l’appartement refermée, Aurélien le plaqua contre le mur et l’embrassa à pleine bouche. Tout de même surpris, Fabrice laissa la langue d’Aurélien l’envahir, puis réalisa qu’il était en train de boire sa salive. Il se dit que la vie était merveilleuse et en pleura si abondamment qu’Aurélien en fut totalement décontenancé :
    
    — Pleure pas, Fabrice, pardonne-moi, je t’en supplie, pardonne-moi, arrête de pleurer, viens…
    
    Aurélien l’emmena doucement dans sa chambre, le déshabilla tout en l’embrassant et l’allongea sur son lit pour se ruer nerveusement sur son corps. Fabrice eut presque peur d’autant de furie amoureuse et s’en voulut tout aussitôt de ne jamais pouvoir être heureux.
    
    Il n’eut pas longtemps à y réfléchir. Son corps, totalement aux mains d’Aurélien, chavira soudainement et Fabrice ne fut plus que paquet de chairs énervées de plaisir quand l’autre entreprit de l’aspirer par le sexe. Fabrice éjacula si vite qu’il faillit s’en désoler, mais Aurélien ne lui en laissa pas le temps, ...