Jérémy en vacances en Corse (3)
Datte: 02/08/2020,
Catégories:
Gay
Auteur: Thalderhoff, Source: Xstory
... soir, assez tard, vers vingt-deux heures ! Ça te va ?
— OK ! Vingt-deux heures. Je dois faire quelque chose en attendant ?
— Repose-toi ! Dors ! Prends des forces ! On passe te chercher à vingt-et-une heures. Bye !
Je suis remonté dans ma chambre avec l’impression que je venais de faire une belle connerie !
... Dans certaines circonstances... Dans un environnement particulier ! Mais que pouvait-il bien vouloir dire ?
Les circonstances, je les passe en revue depuis qu’il est parti en imaginant ce qui pourrait bien procurer du plaisir dix fois plus que ce que Giorgio et Tonio m’avaient fait connaître. Je ne vois vraiment pas !
Un environnement particulier ? Si encore il m’avait dit où on allait aller ! Ça m’aiderait !
En tout cas, pas de vélo aujourd’hui !
Repose-toi ! Qu’il m’a dit.
Je vais retravailler sur mon PC toutes les photos que j’ai faites. Cela devrait m’occuper quelques heures et puis, pendant ce temps-là je ne penserai pas à la soirée à venir !
La journée a vite passée. Je ne revenais inconsciemment sur mes questions sans réponses qu’assez rarement.
Nous venons de terminer le dîner. Je préviens que je rentrerai tard. Ange me donne la clé du portail et de la porte d’entrée, les deux étant fermées tous les soirs à 10 heures.
Je ne leur dis pas que Tonio vient me chercher. Je sors dix minutes avant qu’il passe et je vais l’attendre au carrefour un peu plus bas.
À l’heure dite, ils sont là tous les deux. Cette fois, ils ont ...
... laissé la 4L pour une Mégane noire, dernier modèle.
— Monte ! On a un peu de route à faire !
— Vous m’emmenez où ?
— Du côté de Porto. Tu connais ?
— Oui, un peu. C’est beau par là !
Giorgio conduit "sport" (comme presque tous les Corses que j’ai croisés sur la route !) pour finalement stopper devant une grille qui pourrait être celle de Versailles, les dorures en moins !
En avançant dans la propriété, nous passons devant une douzaine de voitures stationnées en épi près d’une maison imposante à peine éclairée sinon par une lune capricieuse qui joue à cache-cache avec de petits nuages.
Giorgio a garé la caisse tout près du perron.
— Toujours partant pour une folle nuit, tu en es bien sur ?
— Je n’ai pas changé d’avis !
— Alors, il faut que tu mettes ça sur ta tête.
— C’est quoi ?
Il fait sombre et la chose en question est noire ce qui fait que, jusqu’à ce qu’elle soit mise comme il faut sur ma tête, je ne saisis pas son utilité.
Une fois enfilée et lassée sur ma nuque, je comprends et je commence un peu à flipper. C’est une cagoule en peau très souple, probablement en cuir de veau ou quelque chose d’approchant étant donné l’odeur qu’elle dégage. Elle occulte ma vue parfaitement mais laissait libre mon nez et ma bouche.
— Je vous fais confiance, les gars mais c’est vraiment nécessaire, ce machin-là
— Indispensable et obligatoire ! Donne tes poignets, les deux !
J’ai entendu le scratch caractéristique quand il a fixé ce qui devait être ...