1. Avant le mariage


    Datte: 31/07/2020, Catégories: fhh, jeunes, cocus, copains, fête, amour, jalousie, cérébral, Oral init, Auteur: Zeff0, Source: Revebebe

    Ma fiancée Anne et moi, nous nous connaissons depuis la classe de seconde ; nous avons à peu près le même âge (j’ai huit mois de plus qu’elle). Au début, nous nous tenions par la main, puis nous avons échangé des caresses qui au fil du temps sont devenues plus osées et puis des baisers encore très sages.
    
    Pendant un stage en colo, elle avait alors dix-sept ans, un garçon lui apprit à embrasser avec la langue. Elle me fit profiter de ses progrès à son retour et nos sessions amoureuses en devinrent d’autant plus chaudes mais nous n’avions jamais été « jusqu’au bout ».
    
    C’est au mois de juin 1965, peu après ses dix-neuf ans, que Vincent, un de mes amis, bien moins timide que moi et surtout beaucoup plus expérimenté, lui prit sa virginité.
    
    Dans nos discussions, j’avais eu la faiblesse de lui dire que nous n’avions encore jamais franchi le pas, Anne et moi, et qu’elle était toujours vierge. Il comprit très vite que j’étais moi-même puceau et il me dit avec beaucoup d’aplomb qu’il la trouvait très belle et qu’il allait l’initier lui-même. J’en ai eu d’abord le souffle coupé puis je me suis dit qu’il plaisantait, mais son regard planté dans le mien et son demi-sourire montraient que sa déclaration était tout à fait sérieuse. Peut-être voulait-il me tester ; j’aurais dû protester, me fâcher, menacer. Au lieu de ça, j’en éprouvai une excitation incroyable ; je détournai les yeux et ne répondit rien, humilié et mal à l’aise. Á son sourire moqueur, je sus qu’il avait vu mon ...
    ... trouble et qu’il prenait mon silence pour une acceptation.
    
    Quelques semaines plus tard, nous étions invités à une méga-boum dans une immense maison au milieu d’un vaste et superbe parc. Les parents de notre hôte lui laissaient la maison pour tout le week-end.
    
    L’ambiance fut très animée, musicale et sexy…
    
    Le samedi, Anne et Vincent flirtèrent tout l’après-midi. De temps à autre, Anne me jetait des regards à la fois provocateurs et interrogateurs et je m’efforçais de paraître le plus naturel possible et de garder le sourire. Vers la fin de l’après-midi, des petits groupes se formèrent dans la grande salle pour écouter la musique ou discuter. L’un des garçons se leva et discrètement entraîna une des filles vers l’étage où se trouvaient une dizaine de chambres. Ce fut le signal et deux autres couples partirent ainsi, main dans la main, dans les escaliers, accompagnés par les remarques amusées et les sourires entendus des autres membres du groupe.
    
    Et c’est là que mon cœur s’arrêta de battre. Vincent prit Anne par la main. Elle se leva sans hésitation, souriante et ravie et le suivit sans même un regard pour moi. Main dans la main, ils rejoignirent une chambre à l’étage. Personne ne disait rien, tous savaient qu’Anne et moi étions fiancés. Je sentais leurs regards sur moi, je devinais aisément leurs sourires.
    
    Ne pouvant contenir mon émotion, je me levai et sortis dans le parc, les larmes aux yeux, en proie à un terrible sentiment de jalousie. Le plus difficile à accepter, ...
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