1. Le bad-boy


    Datte: 14/04/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: MarcoX, Source: Hds

    ... balayait le côté gauche en bas de son abdomen sur environ 4 à 5 centimètres.
    
    - « Ne bouge pas ! » lui ordonna-t’elle. « J’ai bientôt fini. »
    
    - « Déjà ? J’ai presque rien senti. Tu es très douce. »
    
    - « Tu rigoles ? Tu n’as pas arrêté de te tortiller. »
    
    - « C’est parce que c’est sensible. » rétorqua-t’il.
    
    - « Ben alors ? Je croyais que tu étais un bad-boy. »
    
    - « J’en suis un mais je suis aussi un mec tendre. »
    
    - « Mouais… » pouffa-t’elle en retirant le dernier point. « Voilà, c’était le dernier « bad boy ! »
    
    - « Tu en doutes ? dit-il en abaissant son t-shirt.
    
    - « Non ! Non ! Non ! Relève-moi ça ! Je n’ai pas terminé ! »
    
    - « Aaaaah… vraiment ? » répondit-il avec un sourire appuyé d’un regard coquin.
    
    - « T’emballe pas ! Je vais juste désinfecter et après tu pourras remballer. »
    
    De mon observatoire, mon sang bouillonnait. Mes soupçons n’étaient pas totalement infondés finalement et je me disais que je n’avais pas eu tort de revenir sur mes pas. Heureusement, ma compagne semblait décider à calmer les ardeurs de mon pote… pour l’instant. Mon pote avait toujours été un peu « lourd » et j’espérais qu’il ne dépasserait pas le stade de la blague potache.
    
    Elle prit un flacon d’antiseptique et en appliqua sur une compresse qu’elle posa sur la cicatrice. Mon pote esquissa une petite grimace.
    
    - « Tu me trouves toujours aussi douce ? »
    
    - « ça pique un peu. T’es obligée d’appuyer comme ça ? »
    
    - « ça saignait un peu, je comprime quelques minutes ...
    ... « bad boy » »
    
    - « Tu me provoques ? »
    
    - « Non. Tu me fais juste rire. »
    
    - « Si tu continues à mettre tes mains sur moi ainsi et surtout aussi bas, je ne vais pas résister à te prouver que je suis un vrai dur. »
    
    Elle réalisait qu’elle avait posé ses deux mains sur ses flancs, presque à l’orée de son pantalon. Elle les retira comme si elle avait touché du feu et lui dit que c’était bon, qu’il pouvait baisser son t-shirt.
    
    Il ne manquait pas de culot mais jusqu’ici ma femme semblait maintenir la distance. Je décidais donc de ne pas intervenir.
    
    Elle se releva et partit dans la cuisine adjacente pour se laver les mains. Elle semblait troublée et gênée. De retour dans le salon, un silence s’installa et ma femme faisait visiblement semblant de ranger pour ne pas avoir à lui parler.
    
    - « Tu es sûre que ça ne va pas se remettre à saigner ? »
    
    - « Oui. Oui. » balbutia-t’elle.
    
    - « J’ai l’impression que ça saigne à nouveau. Tu devrais comprimer à nouveau. »
    
    - « Tiens ! Tu peux le faire toi-même ! » dit-elle en lui tendant une compresse.
    
    - « C’est toi la soignante. C’est à toi de le faire. Je suis ton patient. »
    
    - « N’abuse pas. Et puis… tu es un bad-boy, tu t’en sortiras très bien tout seul. »
    
    - « Tu n’arrêtes pas de répéter ça… ça t’obsède on dirait. »
    
    Elle ne répondait pas et se retournait pour ne pas avoir à lui faire face, essayant de masquer sa gêne.
    
    - « J’espère que tu assures le suivi de tes patients. »
    
    Il s’approchait d’elle.
    
    - « Tu ...
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