1. Le bad-boy


    Datte: 14/04/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: MarcoX, Source: Hds

    Ce soir-là, je devais sortir avec des amis. Je me préparais lorsque la sonnerie de mon téléphone retentit. C’était un de mes potes au téléphone. Il me demande s’il peut passer ce soir. Etant infirmier, il m’avait demandé, quelques jours après son opération, si je pouvais lui retirer les fils de sa cicatrice. Je lui réponds machinalement que je suis de sortie mais que s’il veut, ma compagne est présente et qu’elle est d’accord pour s’en charger. Intérieurement, je me ravisais me demandant si je ne faisais pas une erreur. Mon pote ne s’était jamais vraiment caché qu’il trouvait ma femme très à son goût et elle, de son côté, elle ne ratait pas une occasion pour me dire que mon pote était très bel homme. L’idée de les laisser seuls ne me remplissait pas de joie mais, il était trop tard, j’avais parlé trop vite. Il acceptait de suite et il me demandait le numéro de ma compagne. Je lui donnais bon gré mal gré et je partais dans la foulée à mon rendez-vous l’esprit préoccupé. A peine dans ma voiture, j’étais pris d’une angoisse et je ne pouvais démarrer. Est-ce que je n’avais pas fait une énorme bêtise ? J’aurais dû lui dire que je n’étais pas disponible et reporter au lendemain mais, il était déjà trop tard pour faire machine arrière et d’ailleurs je voyais à travers ma vitre, mon pote qui se présentait en bas de chez moi. Il n’avait pas perdu de temps celui-là ! Ce n’était pas fait pour me rassurer. Du coup, je sentais une chape de plomb s’abattre sur mes épaules, me sentant ...
    ... incapable de bouger et encore moins de conduire. Je ne pouvais pas partir. Je devais savoir ce qui allait se passer là-haut, chez moi ! J’envisageais le pire et mon esprit n’était habité que par cela. J’appelais mes amis et prétextant un quelconque mal, j’annulais notre rendez-vous. Je sortais de ma voiture et me précipitait littéralement dans mon immeuble. Ne voulant pas être pris en flagrant délit, je montais par les escaliers pour privilégier une approche plus silencieuse et discrète. Je ne voulais pas que mon pote ou ma femme me voient et se disent que j’avais fait demi-tour pour les surveiller. Passer pour un mec jaloux et subir leurs moqueries, très peu pour moi. Je devais juste en avoir le cœur net. Je les observerais quelques minutes et une fois rassurer, je partirais gardant mon honneur sain et sauf. Avant d’ouvrir la porte de mon appartement, je collais mon oreille dessus. J’entendais leurs voix mais elles étaient éloignées m’indiquant qu’ils étaient très certainement à l’autre bout, dans le salon. J’en profitais pour introduire la clé avec moultes précautions et me glisser dans les lieux. Je laissais la porte légèrement ouverte et me dissimulais rapidement dans le cagibi juste à côté du salon. De là, j’avais un poste d’observation idéal et une cachette éventuelle en cas de problème. Je pouvais apercevoir mon pote affalé sur notre canapé, le t-shirt relevé, présentant sa cicatrice à ma compagne qui s’affairait armée d’une pince et d’un scalpel. La plaie en question ...
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