Le peintre et sa muse (5) - Histoires de Sexe

Le peintre et sa muse (5)

(Comme les 4 chapitres précédents et ceux qui viendront après, il est écrit en collaboration de Jeanne ma coauteur)

Dans la journée, François téléphone à ses hôtes de la veille pour les remercier de la soirée, et c’est Bernard qui répond.

— Allo ?

— C’est François, bonjour Bernard, je voudrais vous remercier pour la soirée.

— De rien, Annie t’apprécie beaucoup, et moi je l’aime et je veux qu’elle soit heureuse, même si ça passe par toi.

Je ne te demanderai que deux choses ; premièrement, ne pas la décevoir ni la rendre malheureuse, et deuxièmement me permettre parfois de participer ou d’assister à vos amours ; à ces conditions tu peux venir chez nous comme tu veux tu es le bienvenu.

— Merci Bernard tu es un homme très compréhensif.

— Je ne peux pas te passer Annie elle est partie en ville et je ne sais pas à quelle heure elle va revenir, maintenant je vais aller accrocher ton tableau, bonne journée, et au sujet du deuxième tableau...

— C’est vrai Bernard, nous n’en avons pas discuté.

— J’aurais une demande spéciale à te faire.

— Je t’écoute

— J’aimerais un nu d’Annie je sais qu’elle sera peut être réticente mais je sais que tu sauras la convaincre.

— Ne te fait pas de souci pour ça, bonne journée, à bientôt.

Et je raccroche.

Il est 10h, j’attends Lydia mon modèle et elle est en retard, alors je m’attelle à un autre travail quand j’entends la porte de la cour qui s’ouvre.

Enfin elle arrive avec bientôt 20 minutes de retard ! Et ...

... quand la porte de l’atelier s’ouvre, sans regarder je me mets à l’engueuler.

Pas un mot.

Quand deux mains se posent sur mes yeux et une voix me murmure : « C’est comme cela que l’on accueille son amante de la nuit ? ».

— Annie ma chérie, je te manquais déjà, moi tu me manques tout le temps !».

— Je passais en ville et j’ai voulu te voir, te toucher, t’embrasser et pourquoi pas un peu plus.

— Je viens juste d’avoir Bernard au téléphone, je voulais te remercier pour la délicieuse soirée.

— Il ne t’a rien dit ?

— Non il m’a juste demandé deux petites choses.

— Ah ! Et lesquelles ?

— C’est entre hommes

— Si c’est tout ton accueil, autant que je m’en aille !

— Mon amour est bien susceptible ce matin.

— Non, mais je suis désireuse de savoir ce qu’il a pu te dire, après ce qui s’est passé !

— Et bien il m’a demandé de prendre soin de toi !...

— Et ?

— De lui peindre un deuxième tableau.

— Cela je le sais et je vais choisir le sujet !

— Et bien non, Bernard a déjà choisi le tableau qui lui ferait plaisir.

— Et on peut le voir ?

— Tu tombes bien j’ai besoin de toi.

— Hein ?

— Eh oui tu es le sujet du tableau ! Bernard veut un nu de toi.

— Il n’en est pas question, et puis tu m’as dit que tu ne couchais jamais avec tes modèles.

— C’est fait j’ai déjà couché avec mon modèle, je n’ai plus qu’à le peindre.

— Où Bernard va-t-il accrocher ce tableau ?

— Dans son abri de jardin je suppose pour profiter de toi.

La porte ...