1. Aubade pour la Saint-Valentin


    Datte: 27/07/2020, Catégories: h, fh, couple, inconnu, enceinte, magasin, anniversai, amour, volupté, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme odeurs, Masturbation Oral mélo, Humour Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... miens.
    
    Son visage est inondé de larmes. Je l’entends à peine murmurer qu’elle me demande pardon, qu’elle ne veut pas continuer à me mentir, qu’elle a essayé de résister, mais qu’elle n’arrive plus à trouver de sens à notre vie, trop de distance, trop d’envies inassouvies…
    
    — C’est un signe du destin ces deux cadeaux semblables pour la Saint-Valentin, non ? trouve-t-elle à peine la force de dire.
    
    Si elle se fie aux mêmes signes que moi, elle doit ressentir à l’instant une sensation de bien-être au fond d’elle. C’est toujours ce qui se passe pour moi, un signe du destin et une sensation de bien-être qui confirme le signe, même dans les pires moments de mon existence.
    
    Dans son cas, j’imagine que la sensation est encore très agréable et surtout nichée très au fond d’elle, pour autant que le gars qui lui a offert les sous-vêtements ait su y faire.
    
    Immédiatement l’image d’un athlète vigoureux en train de la saillir se forme dans mon esprit. Je le vois en pleine action, la recouvrant de son corps puissant, lui donnant les derniers coups de reins avant de se vider dans un grognement de plaisir. Elle écarte les jambes de toutes ses forces pour mieux l’accueillir, griffe la peau de son dos de ses ongles et l’accompagne dans sa jouissance à l’instant même où ses abondantes giclées de sperme inondent ses entrailles. Comme ils sont beaux, comme ils sont harmonieux, comme elle resplendit de bonheur.
    
    Je reste sans voix, crucifié de douleur. Le coup de grâce m’est donné ...
    ... par mon pâle reflet que j’aperçois dans le miroir. Au même moment, je vois très précisément notre amour glisser dans le lavabo et s’échapper par les canalisations (1).
    
    Comment a-t-elle pu partager ses fins de semaines aussi longtemps avec un type comme moi ? La pauvre, elle a dû vivre une bien pénible traversée du désert amoureux.
    
    Je capitule et me retire dans mon bureau. Que faire d’autre, tout est dit, à jamais.
    
    Quelques minutes plus tard, je l’entends fermer la porte de la maison. Le moteur de sa voiture hésite à démarrer, tousse, mais se décide quand même à tourner. Plus rien ne la retient, elle viendra rechercher ses affaires quand je ne serai pas là. Fin de partie.
    
    Je souffre comme une bête blessée. Hagard, je retourne dans la salle de bain, là où je l’ai vue pour la dernière fois de ma vie. Son odeur flotte encore dans l’air humide, faite d’un étrange mélange de parfum intime et de quelque chose d’autre que je ne reconnais pas. Probablement un reste de sueur de l’autre, mélangée à la sienne, entre ses seins peut-être, ou une giclée de sperme encore collée entre les poils de son pubis.
    
    Je découvre alors un petit livret posé sur le bord du lavabo. C’est l’objet que j’ai vu la gérante du magasin glisser dans le sac hier soir, juste avant de nous quitter. Il est ouvert sur la photo d’une fille souriante qui porte les dessous que j’ai achetés. Le mannequin doit être Iris, celle du Jardin d’Iris. Elle incarne la Leçon de séduction No 77 de la collection Aubade, ...
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