1. Aubade pour la Saint-Valentin


    Datte: 27/07/2020, Catégories: h, fh, couple, inconnu, enceinte, magasin, anniversai, amour, volupté, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme odeurs, Masturbation Oral mélo, Humour Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    Ça y est, j’en ai un. Je le cherchais depuis longtemps sans arriver à mettre la main dessus. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cela n’a pas été sans mal. J’aurais d’ailleurs dû me méfier en voyant les difficultés s’accumuler dès le début. Mais c’était déjà le treize février et il ne me restait qu’une poignée d’heures pour trouver un cadeau original pour la Saint-Valentin.
    
    Avec le recul, je me dis que quand on n’a pas d’idée de cadeau, on devrait mieux réfléchir sur la qualité de sa relation, plutôt que d’aller chercher midi à quatorze heures. Si on bloque sur un truc pareil, c’est que quelque chose ne tourne plus rond. Mais à ce moment, je ne pouvais pas savoir. Et comme je me creusais les méninges sans résultat depuis plusieurs semaines, j’ai commencé à paniquer.
    
    Sur le coup de quinze heures, je me suis donc décidé à faire le voyage jusqu’au chef-lieu d’arrondissement voisin, où j’avais plus de chances de trouver un truc sympa que dans mon village perdu de Haute-Garonne. C’est bête parce que j’avais bien une petite idée en tête depuis quelques jours, et j’aurais pu en faire la commande par Internet. Mais voilà, je ne suis pas arrivé à me décider assez tôt, et j’ai eu peur que ça n’arrive plus à temps.
    
    J’avale donc les soixante kilomètres qui me séparent de Muret, mais je n’arrive aux abords de la ville qu’au moment où le trafic est à son comble, ce qui ralentit considérablement ma progression. En plus, j’ai bien une adresse, mais je n’ai aucune idée d’où se ...
    ... trouve la rue. Je tourne donc en rond un bon moment avant de trouver le magasin. Évidemment, pas moyen de se garer à proximité.
    
    Il est dix-sept heures quinze quand j’entre enfin dans la boutique de lingerie. La vendeuse est en grande discussion avec une jeune femme, qui vient actualiser sa garde-robe pour cause de grossesse. À voir ce qu’elle a choisi, elle doit être camée aux hormones, pleine de désir pour celui qui lui a offert sa petite graine, et bien décidée à le lui faire savoir.
    
    Je me prends à rêver de cette belle femme radieuse, s’offrant à son homme les seins gorgés de lait, le ventre merveilleusement arrondi, les yeux mi-clos d’envie, caressant amoureusement une queue turgescente, prête à cracher sa sève après avoir effleuré une dernière fois ses pétales humides et grands ouverts.
    
    J’ai honte, mais cette évocation me fait un effet terrible. Je commence à turgescer ferme, moi aussi. Discrètement, je me tourne et me plonge dans la contemplation de la nouvelle collection Etam, histoire de me calmer un peu.
    
    Peine perdue, je tombe d’emblée sur le ravissant ensemble Ilaria, qui me donne plein d’idées coquines. Ce genre de lieu n’est vraiment pas fait pour un type comme moi, qui passe la plus grande partie de la semaine à attendre que sa compagne revienne de la ville où elle travaille. Avec une telle vie de couple, le manque se fait sentir à la moindre stimulation.
    
    Je me dépêche de remplacer les pensées lubriques que la lingerie fait naître en moi par le ...
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