Un mur de lumière
Datte: 25/07/2020,
Catégories:
fh,
couplus,
vacances,
plage,
préservati,
pénétratio,
confession,
Auteur: RobertAnne, Source: Revebebe
... que porte notre regard, la plage est vide.
Je reconnais avoir fait honneur au champagne, mais je ne suis pas la seule. La bougie est magnifique et pousse au romantisme. Chaque couple est silencieux. Marie dans les bras de son compagnon et moi dans ceux de David. Lentement le soleil disparaît à l’horizon. Magique. Les regrets de partir nous étreignent. David doit sentir ma tristesse. Il m’embrasse.
Jean installe des bougies, une multitude de bougies et notre campement prend des airs de camps de pionniers perdus en pleine nature avec les chariots en cercle. Les pales flammes de ses lampes ne repoussent le noir qu’à quelques pas de notre table improvisée.
La tristesse disparaît. Les assiettes se remplissent, les verres aussi. Au diable la retenue. Nous sommes venus à pieds et on peut se lâcher. La musique jaillit de la base d’un iPod. Les étoiles apparaissent dans le ciel et le petit quartier de lune à la gentillesse de laisser visible les points brillants des soleils lointains sur le fond noir du ciel.
David m’invite à danser. J’ai un peu trop bu et il doit me soutenir. Je me colle contre lui, la nuit m’inspire. Je me sens un peu coquine et n’hésite pas à frotter mon bas-ventre contre son sexe. J’ai le plaisir de le sentir réagir à ma sollicitation. Je vais lui demander de nous éloigner un instant, nos amis comprendront, mais ils proposent de changer. Je me retrouve dans les bras de Jean, pauvre petite chose contre ce grand gaillard.
Très vite, il se colle ...
... contre moi, ses bras enveloppant mes épaules et mes hanches. C’est gênant ! Que va penser David de son attitude ? Mais un coup d’œil me montre que mon David est, lui aussi, au plus près de sa cavalière. Il flirte ! Le coquin.
Mon cavalier m’entraîne lentement hors du cercle de lumière. Alors, comme un collégien rendu audacieux par l’obscurité, il devient très entreprenant. Ses mains me caressent le dos, ses lèvres cherchent les miennes. Je résiste, mollement, pas vraiment surprise de son attitude. Je comprends que mon comportement pendant ces derniers jours ait pu lui faire croire qu’il ne m’est pas indifférent. Il ne me force pas et je le ramène dans la lumière. Je surveille pour voir si David a remarqué notre absence mais ils ne sont plus là. Eux aussi sont de l’autre côté.
Mais après quelques minutes où Jean joue de son corps contre le mien, le couple réapparaît. Quelque chose a changé. Il me semble deviner, malgré les corps soudés, que le chemisier de Marie s’est dégrafé et alors qu’ils tournent en dansant, la jupe déjà courte de sa cavalière montre sa petite culotte. Pas de doute que mon mari ne s’est pas contenté d’effleurer le corps de sa danseuse par-dessus le tissu des vêtements.
Je ne saurais dire si c’est par vengeance, par jeux ou par envie, mais c’est moi qui entraîne Jean dans l’ombre. Je ne lui refuse plus mes lèvres, et ses mains deviennent entreprenantes. Je vois Marie entraîner mon mari et prendre une couverture au passage pour disparaître. L’intention ...