Mémoires d'un amnésique
Datte: 13/04/2018,
Catégories:
fh,
grossexe,
bizarre,
Voyeur / Exhib / Nudisme
vidéox,
photofilm,
Masturbation
Oral
Humour
policier,
Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe
... qui se serait approché trop près.
L’épaisseur de la vitre ne suffisait plus à étouffer les cris frénétiques de la fille qui semblait se diriger avec la plus ferme des convictions vers le septième ciel. C’en était trop pour moi, j’étais sur le point d’exploser, mais alors que la première giclée était sur le point de jaillir tel un geyser, j’entendis une voix murmurer mon nom. Coupé dans mon élan, je me retournai pour apercevoir Karen et Floyd, serrés l’un contre l’autre et tous deux complètement trempés. Ils avaient dû s’inquiéter et venir à ma recherche. Ils venaient vers moi, ils m’avaient vu malgré le rideau de pluie, je n’avais que quelques secondes pour improviser. Je rangeai comme je pus ma queue malgré ses hurlements de protestation, je sortis mon fidèle Colt, et je donnai un gigantesque coup de pied à hauteur de la serrure de la fenêtre qui céda. Je fis irruption dans la pièce, l’arme au poing, sous le regard sidéré des deux amants, je manquai m’étaler de tout mon long en reprenant mes appuis (ma cheville avait sacrément dû s’esquinter durant la phase de défonçage de serrure), je me rattrapai in-extremis et me mis à hurler :
— Plus personne ne bouge ! Qui êtes-vous ! Que faites-vous ici ?
Le type sortit de sa torpeur pour répondre d’un ton outré :
— Qui je suis ? Mais… Obi-Wan Kenobi bien sûr !
La Force, j’en étais sûr, je l’avais tout de suite remarqué ! D’ailleurs il y avait beaucoup de choses que je remarquais seulement maintenant, comme si j’étais ...
... resté aveugle trop longtemps. Déjà il y avait Karen qui était entrée à ma suite et qui me demandait des explications d’un ton ferme. Ensuite, il y avait la fille, toujours nue, qui ne semblait pas du tout pressée de cacher son intimité. Il y avait le Jedi qui me regardait maintenant d’un air menaçant. Il y avait Floyd qui reluquait la fille de façon obscène sans essayer de masquer l’énorme bosse qui déformait son pantalon (bon sang c’est vrai qu’il avait une sacrée poutre !), et puis aussi, il y avait les spots, la caméra, et un étrange type qui gesticulait dans tous les sens en parlant une langue étrangère ; un homme bizarre, petit et maigre, à la peau jaunâtre, au crâne gros et bombé affublé d’un ridicule chapeau déformé, le visage aux traits durs orné d’une impressionnante moustache de viking. Il se dirigeait maintenant vers moi, toujours en hurlant. J’avais toujours mon arme à la main, mais ça ne semblait pas l’impressionner outre mesure. Il se planta devant moi, sa grosse tête arrivant à peine à hauteur de mon torse, et il se mit à hurler avec un accent à couper au couteau :
— Qui êtes-vous ? Pourquoi venez-vous saboter mon film ?
— Votre film ?
— Oui, je suis Klaus von Sengenburg und Auerstroffen, le célèbre producteur-scénariste-réalisateur, vous ne m’aviez pas reconnu ? Vous venez pourtant de saboter toute ma scène avec vos odieuses manières !
— Mais… j’avais cru… enfin, le studio… tout à l’air si… abandonné…
— Vous savez, entre la concurrence d’Europe de l’Est, ...