Mémoires d'un amnésique
Datte: 13/04/2018,
Catégories:
fh,
grossexe,
bizarre,
Voyeur / Exhib / Nudisme
vidéox,
photofilm,
Masturbation
Oral
Humour
policier,
Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe
... Floyd, contre Karen, contre l’oncle Peter et contre les portes fermées, j’entrepris de longer la façade afin de chercher une autre issue. Je n’avais pas l’intention de m’attarder outre mesure, mais j’étais tout de même soucieux de prouver à Karen que moi aussi je pouvais faire avancer les choses. Il fallait toutefois se faire une raison : l’endroit était visiblement abandonné depuis longtemps, mais avec un peu de chance je trouverais peut-être une sorte de gardien ou de concierge qui pourrait me donner quelques précieuses informations.
La persévérance peut parfois payer, et j’entraperçus une lumière. Je m’approchai pour découvrir une vaste porte-fenêtre drapée de rideaux bruns hideux. Je fonçai droit vers la lumière en bénissant les canicules et les sécheresses, et j’allais frapper des deux poings contre la vitre lorsque je m’arrêtai brutalement, oubliant soudainement les larmes du ciel qui étaient en train de remplir mes chaussures et de tremper mon caleçon. Pourquoi un tel arrêt ? Car tel un chien de chasse, un petit détail m’avait brusquement arrêté, en l’occurrence un espace entre la vitre et le rideau, rien qu’un tout petit interstice qui permettait de voir ce qu’il se passait à l’intérieur du bâtiment. Et ce que je vis valait bien un petit arrêt…
Je collai mon œil contre la fente et essayai d’avoir le meilleur champ de vision possible sur la pièce. Celle-ci était vide, sans aucun meuble ni décoration. Des couches de crasse s’étalaient partout où le regard ...
... s’arrêtait. Une lampe à pétrole à la lumière tremblotante posée à même le sol étirait des ombres sur les murs et distillait une vague lueur blafarde et inquiétante. Tout semblait dans le plus total abandon si ce n’était le couple enlacé nu sur un tas de couvertures jetées pêle-mêle près de la lampe. Oubliant la pluie, je me tapis dans l’ombre, l’œil tellement proche de la vitre qu’il aurait pu s’incruster dedans. N’allez pas croire que je ne faisais rien d’autre qu’une banale et vulgaire séance de voyeurisme, non. Certes, j’avais sous les yeux un jeune homme d’apparence robuste aux pectoraux saillants, aux abdos sculptés, aux cuisses dures et à la queue de dimension plus qu’acceptable, certes j’avais sous les yeux une charmante brune au regard enflammé aux longues jambes fuselées, à la poitrine ferme et arrogante et aux fesses rebondies qui donnaient envie de mordre dedans, et pourtant je ne regardais pas tout cela avec un intérêt lubrique mais bien en faisant fonctionner mes méninges… Qui étaient ces gens ? Des squatteurs ? Des vagabonds ? Non, ils avaient l’air en excellente forme physique et prenaient visiblement soin de leur corps. En fait, leur présence en ces lieux sinistres choquait et me dérangeait.
La fille était presque couchée sur l’homme et se frottait contre lui de manière lascive, charnelle, passionnée, et de voir ce petit corps ferme et plein de vie se tortiller de la sorte, une énorme « émotion » gagna mes sous-vêtements. Je maudissais l’étroitesse de la fente ...