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Cavalcades
Datte: 25/07/2020, Catégories: fh, sport, campagne, Humour Auteur: Mia Enon, Source: Revebebe
... pour un des meilleurs coups de ma vie. Je m’éloigne quelques instants pour une toilette intime très nécessaire. À mon retour je trouve mon vigneron en train de se contorsionner désespérément pour essayer de voir ses fesses. Quand je lui demande à quoi il joue il m’explique qu’il s’est assis sur quelque chose de piquant. J’inspecte la zone litigieuse (quel cul velu !) et constate que les hêtres ont un petit inconvénient : les aiguilles des bogues dont leurs entours sont semés. En tentant au mieux de garder mon sérieux (il n’a pas du tout l’air de trouver ça drôle), je m’agenouille derrière Hector et, en bonne infirmière, arrache une à une les épines importunes pendant qu’il pousse des « aïe » de fillette. C’est bien un homme, capable de supporter en serrant les dents une blessure grave mais piaillant pour un petit bobo. Toujours agenouillée je lui indique avoir terminé son épluchage. Il se retourne. Son sexe est à hauteur de ma tête et commence à se regonfler. D’une main un peu hésitante il saisit ma nuque mais je me dégage et me relève. Désolée, bonhomme, pour les pipes tu devras attendre un peu, on ne se connaît pas encore assez ! L’épisode se serait arrêté là si je n’avais pas soudain entendu hennir ma petite Assia. La jument est au milieu de la pâture, les oreilles pointées et la queue en bannière. Très énervée elle caracole sur place, démarre quelques foulées de galop, fait brusquement demi-tour et revient sur ses pas. L’étalon la suit comme son ombre. Je pense ...
... qu’elle a dû être piquée par un taon, mais loin de se calmer elle continue sa course au hasard en poussant des petits hennissements aigus. L’étalon lui répond par un cri rauque comme un aboiement et la rejoint. En même temps un long tuyau se déploie sous son ventre. Voilà bien ma chance : j’avais oublié qu’Assia entrait dans sa période de chaleur. — J’ai bien l’impression que ça va être leur tour, rigole Hector. Furieuse, je lui demande de les séparer. Il se contente de hausser les épaules : lâchés comme ils le sont nous n’avons aucune chance de les récupérer sans leur accord. L’étalon se fait de plus en plus pressant et pousse son mufle vers la croupe de la femelle qui l’écarte d’une petite ruade et détale. Il la rattrape en trois foulées, la bouscule d’un coup d’épaule, tente de la retenir mais elle s’enfuit de nouveau. Pas pour longtemps : il est de nouveau sur elle et la fait tourner sur place en donnant de la tête dans son flanc. Dans le même temps je sens le corps d’Hector se coller à mon dos. J’ai la même réaction que ma jument qui écarte à cet instant son assaillant d’un coup de sabot : je gratifie le mien d’un coup de coude. Mais cela ne semble pas décourager les deux mâles : le quadrupède punit Assia d’un coup de dent sur la nuque et l’immobilise en posant ses deux antérieurs sur sa croupe. Le spectacle semble inspirer le bipède qui me saisit par derrière à plein bras, pelote sans vergogne mes seins et me mordille lui aussi le cou. Je sens contre mes fesses une ...