1. Derrière le masque ou la fabrique des fantasmes. (1)


    Datte: 23/07/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... poil était une très longue bite au gland bien dessiné. Toutes ces bites s’entremêlaient dans un réseau inextricable.
    
    Pour les oreilles, c’était la même chose. Le pavillon n’était qu’une hampe de bite courbée et le lobe, un gland volumineux.
    
    Je n’avais jamais vu un objet pareil et je me sentais comme captive en le manipulant. Mais je n’étais pas au bout de mes surprises.
    
    L’intérieur était entièrement peint de scènes pornographiques miniatures mais très réalistes, hétéro, bi ou homosexuelles, en groupe et même zoophiles. Je le mis sur ma tête et aussitôt, je fus assaillie de mille images de cul. La puissance évocatrice de cet objet faisait décidément travailler l’imagination.
    
    C’est le vieil homme qui me le retira. Puis, il repartit avec vers le fond de la boutique en sautillant plus qu’en marchant, avec une certaine célérité que son grand âge et sa posture courbée n’auraient pas laissé supposer.
    
    — Il dit que c’est dangereux, me dit Hamad en traduisant ce qu’avait dit le centenaire.
    
    — Pourquoi ?
    
    — Il dit que les femmes qui le portent, peuvent partir vers le pays de la copulation si elles trouvent le moyen d’y aller... mais il faut aussi qu’elles trouvent le moyen d’en revenir.
    
    — Je ne comprends rien.
    
    — Il dit que c’est un masque magique.
    
    — Comment va-t-on dans ce pays ?
    
    — C’est à la propriétaire de le découvrir.
    
    — Et comment on en revient ?
    
    — Pareil.
    
    — Dis-lui que je veux l’acheter.
    
    — Il refuse de le vendre.
    
    — Pourquoi ?
    
    — Il ...
    ... dit que c’est trop dangereux pour toi... que tu es trop impulsive, que tu t’exposeras à de grands périls si tu le portes.
    
    — 1000 dollars !
    
    Alors, commença un long marchandage, beaucoup plus long que ce qu’on a l’habitude de pratiquer sous ces climats.
    
    J’écoutais fort distraitement les explications que me traduisait Hamad. Les fariboles du vieillard m’intéressaient assez peu. Les dangers qui m’attendaient... ne pas aller trop loin et surtout revenir vite sous peine de rester jamais là où le plaisir me conduirait, ne pas trop en demander... Tout cela, je le prenais au sens figuré, comme une métaphore des joies que je me promettais si je partais avec ce masque si stimulant qui, de plus, me fascinait chaque minute plus intensément.
    
    A l’évidence, il dégageait un tel érotisme qu’il activait l’imagination et l’autosuggestion. J’étais déjà humide rien que de penser à des choses inavouables, dont j’avais l’impression que le masque lui même me les soufflait. J’avais envie d’une bonne bite et de rentrer à l’Hôtel pour qu’ Hamad me fasse l’amour.
    
    Nous arrivâmes à 2500 dollars. L’affaire pouvait se conclure.
    
    — Mais avant, il faut que tu acceptes un essai.
    
    — Quel essai ?
    
    — Il dit qu’il doit être sûr que tu es capable de supporter ce que le masque va t’offrir si tu trouves comment l’utiliser... et il sait que tu trouveras.
    
    — Et c’est quoi ce test ?
    
    — Il dit qu’il faut que tu fasses l’amour avec lui, traduisit Hamad, l’air amusé et incrédule.
    
    — Qu’est-ce que ...
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