1. Derrière le masque ou la fabrique des fantasmes. (1)


    Datte: 23/07/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    Je déambulai dans le vieux quartier de Zanzibar avec mon guide et interprète Hamad, un beau jeune homme de 23 ans qui avait vite compris que j’avais tout autant besoin de sa bite que de sa langue. Il y trouvait son intérêt tout autant que moi le mien.
    
    Il faut dire que je profitais sans vergogne de mon récent divorce pour m’offrir la vie dont j’avais toujours rêvé.
    
    Mon ex-mari était richissime et m’en séparer, revenait à avoir gagné à l’euro million.
    
    Femme d’affaires avisée, j’avais placé ce pactole de façon à ce qu’il pût continuer de croître tout en m’assurant un fabuleux train de vie.
    
    A quarante cinq ans, je ne suis plus de la première jeunesse certes, mais encore bien désirable d’autant qu’une poitrine opulente, que je sais mettre en avant, me sert de piège à queues surtout si ces queues ont un cerveau au bout, cerveau qui sache calculer. Je sais me montrer généreuse avec qui me plait et les petits cadeaux ne me font pas peur.
    
    Pour le moment, Hamad devait se contenter de me baiser, ce dont il s’acquittait fort bien... Avant de commencer à distribuer montre et fringues de luxe, je veux quand même qu’on le mérite.
    
    Au niveau sexuel, donc, je ne me refusais rien, tout m’était permis et, pourtant, j’étais loin d’avoir réalisé tous mes fantasmes. Certaines choses ne se vendent pas.
    
    Mais, pour lors, je flânai dans les vieilles rues si typiques. Hamad m’y avait conseillé une échoppe dont il venait d’entendre parler et où, m’assurait-il; je trouverai des ...
    ... choses sortant de l’ordinaire.
    
    Le propriétaire était un homme vieux comme l’humanité. Il était sec et voûté et ses cheveux et sa barbe, blancs comme la neige, tranchaient avec sa peau très noire plissée comme une chemise jamais repassée. Il ne portait qu’une sorte de toge attachée à l’épaule droite, laissant la moitié de son torse à nu. Son regard était d’une vivacité folle et il me déshabillait littéralement du regard. J’avais l’impression qu’il voulait lire en moi. Il échangea quelques mots avec Hamad.
    
    Rien ne me plaisait dans cette boutique et j’allais sortir quand je fus attirée de façon irrésistible, comme si j’y étais appelée, vers un recoin de cette turne. Il y avait là tout un bric-à-brac et je ne vis rien de prime abord mais, soudain, un objet retint mon attention.
    
    C’était un masque en bois, d’une allure apparemment grossière mais, quand on le regardait de près, c’était l’inverse. Les orbites et l’ovale de la bouche évoquaient une vulve, d’autant qu’au bout de la bouche, l’artiste avait sculpté des poils de barbe et de menton, qui mis dans le sens normal du masque, passaient presque pour ce qu’ils étaient, mais mis sur le côté évoquaient bien un sexe féminin.
    
    Je saisis l’objet et, dans mes mains, c’est comme s’il y avait eu un très léger courant électrique.
    
    J’examinai alors la chevelure et il était impossible d’imaginer un travail plus fin et plus précis. Les cheveux bouclés et abondants paraissaient n’être qu’une tignasse foisonnante, mais, de près, chaque ...
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