Un rendez-vous chez le dentiste - Histoires de Sexe

Un rendez-vous chez le dentiste

... Que j’avais un rendez-vous, coupa-t-elle, juste pour passer un moment avec son gentil chauffeur. C’est tout !

Il gara la voiture dans le parking du supermarché et arrêta le moteur, puis, se tournant vers elle, il glissa une main sous sa jupe.

— Toi alors ! … Quelle salope tu fais, s’exclama-t-il, ravi de savoir qu’ils avaient tout le temps pour s’aimer !
— Ne soit pas vulgaire mon chéri et viens faire les courses avec moi… Après on rentrera à la maison.

Au centre commercial, ils marchèrent l’un contre l’autre en se tenant mutuellement par la taille comme de jeunes amoureux. De temps en temps, il lui déposait un baiser sur la joue ou dans les cheveux, alors elle lui souriait tendrement. Il leur sembla que le monde n’existait plus autour d’eux ; il n’y avait plus qu’eux et leur amour naissant.

De retour à la voiture, ils reprirent en riant leur petit jeu du chauffeur qui tient la portière de sa passagère complaisante. Là encore, elle ne lui cacha rien de son intimité. Une fois installé au volant, Antoine lui glissa la main entre les cuisses tout en collant ses lèvres aux siennes.

— Pas ici, dit-elle en se dégageant. Il y a trop de monde dans ce parking… Démarre, mon chéri.

Elle l’avait appelé « mon chéri » ! Cette marque d’amour troubla beaucoup Antoine qui sentit monter en lui un sentiment de satisfaction béate en même temps qu’un violent désir qui lui fit venir « l’eau à la bouche », comme avait si bien chanté Gainsbourg. Il en était certain maintenant, la ...

... jolie petite bourgeoise allait lui céder. Ils allaient faire l’amour !

Durant le trajet du retour, prétextant qu’elle avait trop chaud, Pascale ôta sa veste. Quand il se tourna vers elle, à la faveur d’un feu rouge, il remarqua la transparence de son chemisier au travers duquel il voyait nettement pointer les tétons de ses seins. Il tendit la main et toucha délicatement l’un d’eux au travers du fin tissu.

— Mais c’est qu’il est tout dressé, le bougre, s’exclama-t-il ! J’ai le sentiment que ma petite bourgeoise est très excitée !

Antoine se sentait des ailes et son excitation était telle qu’il oubliait maintenant toute timidité. Mais un coup de klaxon impatient le sortit de sa rêverie, lui rappelant qu’il était sur la route.

— C’est vert, lui dit-elle avec un sourire narquois, et cesse de dire des bêtises.

Arrivés à destination, il gara la voiture devant la maison et coupa le moteur.

— Nous voilà arrivés, dit-il.
— Veux-tu bien m’aider à décharger le coffre, lui demanda-t-elle d’une voix douce. Et elle posa sa main sur son pantalon, comme pour appuyer sa demande. Au travers du tissu, Antoine sentit cette main serrer son sexe. La réaction fut immédiate : il se mit à bander comme un âne.
— Demandé comme ça, je ne peux rien refuser, dit-il en approchant ses lèvres. Mais il faudra que ma jolie bourgeoise soit très gentille avec moi.
— Mais c’est qu’il est très exigeant ce jeune homme à la queue raide !

Ils s’embrassèrent puis, alors qu’elle sentait ce sexe ...