1. Coup de fil d'outre-tombe


    Datte: 12/04/2018, Catégories: fh, fantastiqu, Auteur: Dr Lamb, Source: Revebebe

    ... ne pouvait contenir sa peur. Peut-être parce qu’ils se connaissaient maintenant depuis plus de neuf ans. Parce qu’eux deux étaient les seuls survivants du groupe de résistants qu’ils avaient organisé tous les deux. Tous leurs amis étaient morts, quasiment sous leurs yeux. Tués par des Vampires.
    
    Anita était le seul lien avec les Humains qu’il lui restait. Si jamais elle se faisait tuer, il serait seul. Celle-ci termina son café et consulta sa montre.
    
    — Je pars dans quarante minutes. Je vais y aller.
    
    Elle déposa un billet sur la table et rassembla ses affaires. Huang se leva sans dire quoi que ce soit. Ils traversèrent ensemble le terminal de l’aéroport et gagnèrent la porte d’embarquement. Ils n’échangèrent plus un mot. Anita l’embrassa sur la joue. Huang la serra dans ses bras, savourant son odeur, sa chaleur, son contact. Leurs yeux se croisèrent… pas pour la dernière fois, il l’espérait. Il la regarda disparaître dans la foule avec un pincement au cœur.
    
    Nous avions trouvé refuge dans une chambre d’hôtel, près de la Défense. Nous changions d’endroit tout le temps. C’était plus prudent. Ce qui était étrange, c’est qu’aucun avis de recherche n’était lancé à nos fesses. Pour Nouria et Amel, c’était dur. Je m’en voulais de les avoir entraînées dans ce cauchemar. Et maman…
    
    Je fermai les yeux et roulai sur le côté. Il était 15 h 40 de l’après-midi. Nouria dormait à côté de moi. La journée, c’était le seul moment où nous pouvions nous détendre. La nuit, c’était la ...
    ... peur. Je passais des nuits blanches. C’était épuisant. Amel était sortie faire quelques courses. Je m’inquiétais pour elle.
    
    Nouria poussa un soupir et je me tournai vers elle. Elle ouvrait doucement les yeux. Je l’embrassai sur le front.
    
    — Quelle heure ?
    — Bientôt seize heures, répondis-je.
    
    Elle bailla et je la pris dans mes bras.
    
    — Où est Amel ?
    — Partie faire quelques courses.
    — Il nous reste de la thune ?
    — Plus beaucoup.
    
    Je l’embrassai de nouveau pour la rassurer. Elle posa sa main sur mon torse nu et la fit descendre. Un doux frisson me traversa. Nous n’avions pas fait de câlins depuis un bon bout de temps. Je la serrai contre moi, l’embrassai dans le cou. Elle était nue sous les draps. Je fis glisser ma main le long de son dos, et la fis descendre vers ses fesses.
    
    — T’as envie ? lui demandai-je.
    — Oh oui. Pas toi ?
    — Si.
    
    Je descendis légèrement la tête et lui embrassai la poitrine doucement. Elle m’attira à elle par la nuque. J’entrouvris les lèvres et suçai délicatement les pointes de ses seins en l’écoutant frémir, son souffle sur mon visage. Traçant un sillon sur sa poitrine, je goûtai aux délices de ses seins, l’un après l’autre, sans cesser de les caresser.
    
    — Ben…
    
    Je la fis rouler sur le dos, me plaçai au-dessus d’elle, remontai mon visage vers le sien pour l’embrasser et lui lécher les lèvres. Notre baiser fut passionné, à la hauteur de notre amour. Les rideaux tirés et la petite chambre donnaient une atmosphère romantique à notre ...
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