3 - Bonus - Histoires de Sexe

3 - Bonus

... queue en berne entre les cuisses laisse peu de place pour le doute. Mais c’est seulement dans notre chambre que je parle.

— Ce n’est pas ce que tu crois. C’est Nathan qui…

Piètre excuse. D’ailleurs, elle ne m’écoute pas vraiment. Elle ne semble pas non plus fâchée.

— Tu te rends compte de ce que tu as fait ? me dit-elle.

J’essaie d’expliquer en bredouillant.

— Oui, bien sûr, mais c’est Nathan qui…
— Tu saisis bien à quoi tu t’es engagé ? À quoi tu m’as engagée ? Sans m’en parler ! Et si je refusais ?

Je ne comprends pas vraiment ce dont elle parle.

— Je ne comprends pas. Engagée à quoi ?

Elle me regarde, comme un simple d’esprit surpris la queue à l’air.

— Nathan t’as proposé Anne pour partenaire. Je suppose que c’est lui qui est venu te chercher.
— Oui, tu as tout à fait raison. Je suis heureux de diminuer ma responsabilité.
— Tu as accepté de baiser sa femme. Oui ? Donc ?
— Donc quoi ?
— Ce n’est pas possible, Augusto : tu fais semblant de ne pas comprendre. Il t’offre sa femme. Toi tu…

Un éclair. La foudre éclate dans mon cerveau. Mais bien sûr ! Je n’avais pas du tout pensé à cet aspect du problème. Maintenant, c’est évident. Je dois lui offrir ma femme, Marie, ma douce Marie.

Elle voit la stupeur sur mon visage.

— Voilà, il comprend ! me dit-elle en se moquant.
— Oh, chérie, je n’avais pas du tout envisagé cette suite. Nous ne sommes pas obligés. Je vais expliquer à Nathan que ce n’est pas possible.
— C’est ça ; et nous ...

... passerons pour des culs serrés, pour un couple puritain. Pire, pour un couple qui encourage les autres, voire qui accepte les avantages, mais qui refuse. Ah, non ! Toi, tu pars la moitié du temps, moi je reste. Je tiens à mes amis. Tu te débrouilles comme tu veux, mais il faut faire ce qu’il faut.
— Tu es prête à… Même s’il… ?
— Quoi ? C’est si terrible que ça de baiser la femme d’un ami ? Tu crois que c’est plus difficile de céder sa propre femme ? Il fallait y penser avant. Je n’ai qu’une seule exigence : le bandeau.

C’est ainsi que le jour même j’entraîne Nathan et ma femme loin de la plage sous un prétexte fallacieux. Heureusement, Anne veut rester. En chemin, alors que Nathan et moi suivons Marie qui marche d’un pas décidé, je lui demande de me prêter ses accessoires.

L’avantage des lits marocains, c’est leur tête qui procure des points d’attache variés pour les pervers que nous sommes. J’ai décidé d’installer Marie dans une position que nous affectionnons particulièrement. Vous connaissez laquelle, bien sûr. En levrette, cambrée, la tête sur le drap, les fesses offertes avec les cuisses largement écartées. Il faut faire les choses correctement ou bien ne rien faire.

Lorsque j’ouvre la porte de séparation de nos chambres, Nathan est déjà prêt, la quéquette à l’air. J’ai le plaisir que peu de maris connaissent : celui de voir un spectateur, invité bien sûr, réagir au spectacle de sa femme dans la bonne situation. Et si la vitesse à laquelle le membre se dresse est un ...