1. Les vacances de Julie - 6


    Datte: 16/07/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Markpm, Source: Hds

    ... m'appelle Bernard !
    
    — Moi c'est Marc, ai-je répondu, et elle c'est Julie. Et avant tout merci pour votre accueil ! C'est très gentil !
    
    — Ça me fait plaisir.
    
    Il avait répondu ça en fixant Julie, un sourire en coin, tripotant sa barbe grise. Il y avait un côté un peu flippant là-dedans, et en même temps, cette perversité qui débordait de son regard me rappelait la mienne, et je me disais que nous avions sûrement plus de points communs tous les deux que nous ne l'imaginions. Virginie est arrivée à ce moment-là, posant sur la table un plat fumant et à l'odeur alléchante.
    
    Lorsqu'elle s'est enfin assise avec nous, j'ai pu détailler un peu la nièce de Bernard. Ses longs cheveux bruns étaient attachés en une queue de cheval qui retombait sur son épaule, ce qui dégageait son visage. Et quel visage ! Des yeux noisettes en forme d'amande, un petit nez retroussé, une bouche pulpeuse juste comme il faut, quelques tâches de rousseur éparpillées par-ci par-là... Son tablier de cuisine, recouvert de salissures, m'empêchait de bien voir le décolleté qu'offrait sa robe fleurie, mais il n'était pas difficile d'imaginer une belle poitrine, de taille conséquente.
    
    Pendant près d'une heure et demie, nous avons mangé, un ragoût, de l'agneau selon Bernard, accompagné de légumes et de pommes de terre, c'était tout à fait délicieux. Et nous avons bu, beaucoup. A la fin du repas, je comptais déjà trois bouteilles de vin sur la table, et Bernard, de bonne humeur, était en train de ...
    ... débouchonner la quatrième. « Pour le fromage ! » s'était-il mis à crier en rigolant. Alors nous avons continué à boire pour le fromage. Puis Bernard s'est levé, et l'air grave, s'est excusé de ne pas avoir de dessert à proposer, mais il ne s'attendait pas à avoir des invités.
    
    — En compensation, allons prendre un petit digestif dehors !
    
    Et il a pris une bouteille de liqueur dans le buffet et a quitté la pièce. Nous l'avons retrouvé dehors, sur une petite terrasse à l'arrière de la maison, qui, de jour, devait donner sur des champs, mais de nuit, offrait une vue incroyable sur la voûte étoilée. Bernard nous a servi à tous les quatre un verre, qu'il nous a demandé de boire d'une traite. Poliment, c'est ce qu'on a fait. J'ai senti l'eau-de-vie brûler ma gorge, jusqu'à mon estomac. Julie toussait tant la liqueur était forte, tandis que Virginie, peut-être habituée, rigolait simplement. Je n'ai pas pu m'empêcher à la fameuse scène des Bronzés font du ski, et j'ai demandé à Bernard de quoi il s'agissait.
    
    — Liqueur de poire, a-t-il répondu, je la fais moi-même. Elle est bonne hein ? Allez tiens.
    
    Et il nous a resservi. Je ne sais pas si c'était par politesse ou bien si nous étions déjà saouls, mais nous avons bu trois verres comme ça. Il faisait plutôt frais dehors, et pourtant une certaine chaleur nous envahissait tous. Bernard, surtout. Son regard transpirait la luxure. Et rapidement, l'alcool aidant, il ne s'est plus contenté de regarder seulement.
    
    — Alors comme ça vous êtes ...
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