1. Police polissonne (5)


    Datte: 15/07/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    À 22 heures et il fait déjà nuit sur Marseille. L’inspecteur a mis une heure pour trouver in extremis une bouteille de mousseux et des tartelettes industrielles sous emballage transparent, juste avant la fermeture d’une alimentation. En rentrant au commissariat, il s’arrête au bureau de surveillance :
    
    — Salut les gars ! RAS ? dit Marc aux policiers en faction devant les écrans de vidéo surveillance du quartier et du commissariat.
    
    — Salut Marc, tout va bien !
    
    — OK, salut et bonne soirée !
    
    — De même ! concluent-ils.
    
    Rassuré, il poursuit son chemin, et remonte à la chambre où Katia attend sagement le retour de son protecteur. En ouvrant la porte il a l’agréable surprise de découvrir Katia, enroulée dans le plaid du canapé sur lequel elle s’est sagement assise pour regarder la télé. Elle se lève et offre à Marc la vue d’une jeune femme souriante, parfumée et à peine couverte d’un déshabillé transparent et d’un ensemble soutien-gorge, string noir. Ce changement vestimentaire réveille ses sens et lui donne presque envie de la prendre sur-le-champ.
    
    — Tu as froid ?
    
    — Non c’est rien, mais tu as été drôlement long, tu as trouvé ?
    
    — Désolé pour le retard, mais à cette heure, pas évident de trouver une alimentation ; mais j’ai trouvé ça !
    
    — Super ! Et toi comment tu me trouves ? J’ai un peu fouillé et j’ai trouvé ça, dit-elle en tournant sur elle-même. C’est chouette, non ?
    
    — Tu as très bien choisi, tu es magnifique. Bon, ce n’est pas le tout, je vais ...
    ... mettre ça au frigo, et je vais prendre une douche.
    
    — OK ! Au fait, merci pour ta confiance.
    
    — Ah bon ?
    
    — Tu n’as pas verrouillé la porte en partant, j’aurais pu me barrer !
    
    — Je sais, sauf que tu es restée... Bon, j’y vais !
    
    Le temps qu’il aille se doucher, fière d’elle, elle se regarde sous toutes les coutures dans la glace de l’armoire. Elle gonfle le torse, avec ses mains remonte ses seins, se palpe, regarde son nombril, se touche les fesses et en conclut :
    
    « Il a raison, il faut que je grossisse et que je me muscle ; tu vas voir comment tu vas en chier ma cocotte ! ».pense-t-elle.
    
    Puis elle se retourne et découvre sur la table l’arme (non chargée) le téléphone et les clés de l’inspecteur qu’il a volontairement déposés le temps de prendre sa douche. Elle s’approche, s’assied sur une chaise, tend la main vers l’arme, la touche du bout des doigts ... puis recule sa main. Accoudée, le menton sur les poings, elle fixe l’arme mais son regard va plus loin que ça, il s’arrête au soir du 14 juillet 2009. Elle est dans sa chambre et entend son père, ivre comme d’habitude, des cris résonnent dans l’appartement puis des bruits de vaisselle que l’on jette et qui se casse. Sa mère qui hurle des « Non ! pas ça ! », un bruit sourd ; et plus rien ! Alors, apeurée, elle sort de sa chambre et découvre l’horrible spectacle de sa mère, inerte, adossée au mur et la tête en sang. Elle hurle des « Papa arrête, Papa, arrête ! » En furie il se retourne et lui hurle : « Te mêles pas ...
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