1. Unités de compte


    Datte: 12/04/2018, Catégories: fhh, extracon, cocus, essayage, Collègues / Travail chantage, entreseins, Oral préservati, Partouze / Groupe exercice, Auteur: Roby, Source: Revebebe

    ... que Martine a dû lui tenir. Quelques mois de soirées à deux ou trois ont dû la rendre experte. Il accepte, et dès le lendemain le piège est installé. C’est moi qui demande à ma femme de se déguiseren pute pour accueillir le Max. Il accepte d’aller dans notre chambre en ponctuant son accord par un « Dans le lit de ton mari, et dans la chambre où j’ai baisé ta patronne. » Mais à peine se croit-il seul avec Martine que je surgis. La surprise passée, le gars ne se dégonfle pas :
    
    — Ciel, ton mari ! Tu as prévu une partie à trois ?
    
    Il faut reconnaître que le vice a du répondant, mais je prends la parole sur un ton qui ne supporte pas la réplique :
    
    — Votre petit jeu est terminé. Je sais tout. Vous allez sortir de cette maison, oublier ma femme et ne jamais la recontacter, ni chercher à la joindre. Sinon…
    
    Il ne se dégonfle pas.
    
    — Mais il n’y a pas de problème.
    
    Il fait quelques pas vers la porte et annonce :
    
    — C’est juste que, dès demain, je demande le remboursement de sa dette. 50 000 €. Tu n’espères pas, petit mari, que je vais te faire cadeau de cette somme ? Un accord est un accord. Ta femme me doit cinq ans de soirées. Tu veux te la garder pour toi ? C’est d’accord. Alors paye.
    
    Et, menaçant :
    
    — Paye, ou je fais tout saisir, boutique et appartement !
    
    Je ris. Je ris en forçant le trait, mais je ris.
    
    L’homme – mais Martine aussi – me regardent comme si je devenais fou. Alors que, perplexe, il reprend son chemin vers le couloir, je déclame :
    
    — Je ...
    ... me demande ce que vous ferez depuis votre prison. Je n’ai pas encore la réponse exacte, mais on m’a parlé de plusieurs années, et surtout de dommages et intérêts conséquents.
    
    L’homme ne peut s’empêcher de se retourner et demander :
    
    — Hein ?
    
    Le poisson est accroché ; il suffit de bien tirer sur la ligne.
    
    — Vous ne savez pas ? Bien sûr, suis-je bête… Tenez, venez voir.
    
    Et j’ouvre la porte du dressing. Je vois bien qu’il est inquiet lorsqu’il découvre le miroir dégagé de sa cloison.
    
    — Et alors ?
    — Ça suffit pour vous envoyer en prison : voyeurisme, non-respect de la vie privée dans un cadre professionnel, etc. L’avocat se renseigne.
    — Je n’ai rien à voir avec ça. En tout cas, il n’y a pas de preuves. C’est peut-être vous qui l’avez fait.
    — Des preuves ? Mais elles sont là ! dis-je en montrant le miroir.
    
    Il rit.
    
    — Ça, des preuves ?
    — En quelle année ont été réalisés les derniers travaux du temps de ta patronne ? je demande en me tournant vers Martine.
    — 1998. Je m’en souviens très bien, c’est l’année de la France championne du monde de foot. Les ouvriers en parlaient tout le temps.
    
    Je me tourne vers l’homme.
    
    — Vous confirmez ?
    — Peut-être. Quelle importance ?
    
    Alors je lui tends un lampe-torche et le guide dans l’angle du miroir que j’ai totalement dégagé de son encadrement.
    
    — Qu’est ce que vous lisez, là ?
    
    Tout étonné, il lit la série de chiffres et de lettres encore visibles malgré l’usage.
    
    — A32B54893-X287-1998
    
    Il comprend.
    
    — ...