Sur le GR 20 : randonnée en mauvaise compagnie (2) - Histoires de Sexe

Sur le GR 20 : randonnée en mauvaise compagnie (2)

... fort.

- On a encore quelques jours. On verra. Il reste quatre étapes avant l’arrivée.

Il me caressait doucement le dos. Je finis par sortir de l’abri de ses bras.

- Bon, de toute façon pour le moment il n’y a rien à faire… Le mieux est juste d’aller dormir… Tu peux rester avec moi, comme la nuit dernière ?

Il m’embrassa sur le front :

- Bien sûr, je ne te lâche pas d’une semelle, avec ces deux ordures à proximité…

Nous retournâmes au bivouac. Fred et Thomas nous regardèrent en souriant, puis se détournèrent. C’était Thomas qui m’avait menacée et agressée, mais le regard de Fred me mettait bien plus mal à l’aise : j’avais l’impression de complètement lui appartenir. Ils ne semblaient toutefois plus vouloir s’en prendre à moi ce soir.

Nous nous couchâmes, sous le duvet en position couverture. Je me serrai contre Rémi, il m’entoura de ses deux bras et de ses jambes :

- De cette façon, s’ils essaient quoi que ce soit pendant la nuit, je le sentirai…

J’acquiesçai d’un mouvement de tête.

Au bout d’une-demi heure, je ne dormais toujours pas, Rémi non plus. La nuit était complètement tombée, nous voyions les visages de Fred et Thomas éclairés par l’écran du téléphone qu’ils regardaient en rigolant. Manifestement je n’avais vu qu’une partie des photos et ils se faisaient une rétrospective. Ils chuchotaient, mais parfois nous les entendions.

-Putain et celle-là, trop bon, avec la lampe allumée, on dirait un hentaï, quand la fille jouit et qu’il y a une ...

... explosion de lumière entre ses jambes…

Ils finirent par arrêter et se coucher. En peu de temps, je les entendis ronfler. Ils n’avaient pas de problème pour dormir, eux…

Rémi murmura :

- C’est bon maintenant, on peut dormir en sécurité…

- Je ne vais pas y arriver… Je suis trop tendue… Je n’arrête pas de penser à la photo où Fred a mis sa queue dans ma bouche… Je sais qu’ils dorment mais j’ai peur quand même…

Rémi commença alors à caresser doucement mes épaules.

- Détends-toi…

Puis il descendit le long de mes bras, remonta. Ses mains s’arrêtèrent à mi-hauteur. J’avais besoin d’être choyée, rassurée, réconfortée. Je me blottis davantage contre lui. Mon mouvement fit glisser ses mains sur ma poitrine. J’avais envie de cette douceur pour compenser la brutalité des photos, même si… ce n’était pas bien. Mais après ce qui était arrivé… Mathias n’était pas là, Lilou non plus, Rémi et moi si par contre, en train de subir de plein fouet une situation affreuse. Il pétrissait mes seins à travers le débardeur. Je bougeai les épaules pour faire tomber les bretelles. Il glissa alors sous le tissu et poursuivit sa caresse, en pressant mes tétons, tandis que son bassin s’appuyait contre moi, comme la veille. Cette fois je n’attendis pas : je glissai mes mains entre nous deux, baissai tant bien que mal son boxer et glissai son sexe entre mes cuisses, comme la veille quand nous étions bourrés. Il commença ses va-et-vient masturbatoires en retenant sa respiration. Mais rien ...