1. Monsieur Paul et les peintres - suite-


    Datte: 13/07/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Mectôtverseau, Source: Hds

    ... nécessaire.
    
    Le chef tend son gros battoir et emprisonne à nouveau la menotte aux ongles carminés.
    
    Comment des mains pareilles peuvent-elles confectionner des choses aussi raffinées ? Se demande Odette.
    
    L’ apéritif la grise un peu. Et si le plat est très goûteux, il est bien arrosé et peaufine son état d’ébriété.
    
    Ce qui fait qu’au café, elle rit fort.
    
    L’épouse du peintre en profite :
    
    - Venez voir mon petit cadeau Odette !
    
    Elle l’emmène jusqu’à sa chambre, ouvre une boîte rectangulaire, et lui tend une longue étoffe :
    
    - Essayez ça, et si elle vous va et qu’elle vous plaît , elle est à vous !
    
    Odette met la main sur la fermeture du côté de sa robe mais s’arrête, jetant un regard à son hôtesse.
    
    - Allez-y Odette on est entre femmes !
    
    Et elle l’aide à l’ôter, avant de la récupérer pour la poser sur le lit.
    
    La peintre passe la pièce de vêtement rouge sur elle, qui a la douceur infinie du satin, eh oh merveille, c’est comme si elle avait été taillée sur son corps.
    
    Si Odette est admirative de la robe, Marilyne l’est de la plastique de la jeune femme
    
    - Pas de soutif ! Ca gâcherait tout ! Fait cette dernière en le dégrafant.
    
    Odette laisse faire ; son éventuel refus est parti avec sa griserie.
    
    Marilyne la prend par le poignet en disant :
    
    - L’avis des hommes va nous être précieux ! Pour ma part, l’affaire est entendue !
    
    Et elle la tire doucement mais fermement jusque dans le salon, où ces messieurs se sont installés dans la lumière avec ...
    ... un digestif à la main.
    
    - Alors, lui va-t-elle ou ne lui va-t-elle pas ?
    
    C’est plus un déshabillé qu’une robe, et les hommes la détaillent du cou jusqu’aux pieds. Elle est faite d’un cordon qui passe derrière la nuque, et qui du dessus des seins, part en triangle étroit jusqu’à la taille, pour former une espèce de ceinture ; d’où partent deux pans dissociés, qui descendent jusqu’aux chaussures, un derrière, et un devant qui couvre celui de derrière de deux centimètres au plus.
    
    Ce qui fait que du buste d’Odette, on voit le dos complètement nu, les épaules et les bras nus, les flancs nus, et un peu de la rondeur de la poitrine de chaque côté des triangles.
    
    Et pour couronner la vision de paradis, Marilyne la fait tourner sur elle-même, juste pour que les pans s’écartent et que l’on voie les cuisses jusqu’aux hanches, et le bout de string qui ne couvre pas entièrement la motte velue.
    
    - Tu as eu raison, chérie ! S’extasie Jean-Jacques d’un petit mouvement de tête. C’est d’une redoutable beauté ! Pas vrai Etienne ?
    
    Celui-ci n’est pas loin de l’apoplexie et abonde dans ce sens :
    
    - Chère Odette, vous êtes sublime ! Votre mari est un chanceux !
    
    - Est-ce qu’il ne faudrait pas l’étrenner ? Demande Marilyne. Et sans attendre d’approbation, elle continue :
    
    - Moi je dis que oui ! Chéri, mets-nous de la musique lente !
    
    Quand c’est fait, elle baisse l’intensité de la lumière au variateur, et se love dans les bras de son mari en lançant :
    
    - Etienne, faites-moi ...
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