1. La revanche du peuple toucouleur


    Datte: 12/07/2020, Catégories: fh, couleurs, bizarre, vengeance, contrainte, BDSM / Fétichisme fantastiqu, sorcelleri, fantastiq, Auteur: Renaudnnn, Source: Revebebe

    ... de vivre. Le rire de Loreline résonne dans ma tête parmi bien d’autres voix envoûtantes. Je la vois ; je me vois, tourbillonnante, dans les bras d’un bel officier à la moustache rebelle. Il m’attire, il me serre contre lui ; je sens parfois sa vigueur contre ma cuisse et je défaille en pensant à ce que cela pourrait enfin me faire connaître.Édouard, il faut en finir : j’ai besoin de toi pour que tu me permettes de le rejoindre à nouveau. Après tout, à travers lui, c’est un peu de toi que je cherche. Et je sens que la libération de Loreline n’est plus très loin.Je viens ce soir pour un nouveau rituel.Élise____________________Mon Élise,Tu avais hélas raison : oncle Alfred est trop fort pour nous deux. Comme tu es tombée très vite en catatonie, je vais essayer de t’expliquer ce qu’il s’est passé lors de la soirée.À ton réveil, je t’en supplie, sauve-toi ! Pars le plus loin possible, et surtout ne me cherche pas.Cette nuit était parfaite pour une nouvelle séance. Je pensais vraiment avoir toutes les cartes en main pour que nous puissions parler avec Loreline et à elle seule, et ainsi la libérer.D’abord, la précision de la gravure des lettres sur ton corps est tout simplement inquiétante. Passer de lettres inscrites grossièrement avec du charbon de bois à un tel niveau de détail entre scarification et tatouage montre qu’une force incommensurable est à l’œuvre.Tu as très vite pris la pause sur la table, tes jambes et tes bras trouvant comme par magie les liens que j’avais installés ...
    ... sur les pieds du meuble devenu autel à sacrifice. Tu es belle, Élise. Ton corps fait de courbes et de creux m’attire de plus en plus. J’ai saisi l’oracle, le promenant sur ton ventre au hasard des lettres, et j’ai senti que nous n’étions pas seuls. Mais cette présence n’était pas que spirituelle : dans la pénombre, hors du cercle de lumière dessiné par les cinq bougies qui nous entouraient, j’ai vu d’abord le blanc des yeux avant de comprendre que la forme indistincte que j’apercevais représentait des guerriers toucouleurs, lances à la main. Ils étaient nus, en érection. Ils transpiraient sur leurs muscles imposants. Je n’ai pas compris d’où ils venaient, mais j’ai entendu le rire tonitruant de mon oncle et le cri d’horreur de Loreline quand j’ai senti des mains qui m’immobilisaient et me tiraient en arrière.Je n’ai rien pu faire, mon Élise.Ces guerriers ont abusé de toi, à leur merci à cause de moi et de ces liens consentis. J’ai entendu leurs va-et-vient au plus profond de ta matrice, et je me souviendrai toute ma vie de ces bruits de plus en plus spongieux que faisait ton sexe rempli de leur semence. Je n’ai rien pu faire quand ils ont levé la statuette tribale sur ton corps, puis lentement l’ont aussi approché de ta vulve. Dans une hallucination insupportable, j’ai vu cette statuette grossir, grandir, et te pénétrer, encore et encore alors que sur ton visage je voyais apparaître les traits de Loreline, qui avait subi le même calvaire il y a bien longtemps.J’ai entendu la ...
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