1. Un chance de cocu 1


    Datte: 12/07/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    Mon copain Charles était un doux rêveur. Comme moi chauffeur à l’international, il partait pour des voyages à travers l’Europe, transportait des marchandises d’une capitale à l’autre, accomplissait de longs circuits, le camion chargé de matériaux divers. Il prenait parfois son repos dans des villes lointaines avant d’en rejoindre d’autres encore plus éloignées. Il recevait ses ordres par téléphone et se réjouissait de toucher des indemnités intéressantes quand il était tenu de s’absenter longuement hors du domicile conjugal, car cette forme de cabotage continental rapportait plus.
    
    -Ca met du beurre dans les épinards.
    
    Nous partagions cette façon de voir. Charles avait épousé un des plus jolis petits lots de la commune, Charlène, une pétillante brunette, rieuse, belle à croquer. Il en avait eu un rejeton vigoureux et braillard. Avec fierté il se vantait :
    
    -Il a hérité ça de son père. Ma mère me répète que je ne la laissais pas dormir quand j’étais bébé!
    
    L’héritier était un « bébé prématuré » d’environ 3,8 kilogrammes à la naissance. Ou bien Charles se trompait-il en annonçant ce poids respectable, ou bien le bébé était-il né à terme, neuf mois exactement après la plus longue absence du glorieux papa. Personne n’avait relevé le fait, personne n’avait voulu le chagriner ou lui faire perdre ses illusions. Mais il était de notoriété publique que Charlène ne portait pas le deuil quand son mari travaillait au loin. On en riait sous cape
    
    Sa Charlène adorable était ...
    ... mignonne, souriante, toujours de bonne humeur, familière. Secrétaire dans notre société de transport, elle nous appelait tous par notre prénom, s’entendait à merveille avec tout le personnel, y compris et particulièrement avec Léon, le contremaître. Ainsi obtenait-elle facilement en faveur de son Charles bien aimé des séjours à l’étranger prolongés qui rapportaient bonbon. La faveur ne bénéficiait pas qu'au mari. Certains déclaraient que sa femme le favorisait trop ouvertement, d’autres laissaient entendre que le contremaître y trouvait son compte, même s'il n'était pas le seul à profiter des bontés de la chaude secrétaire. Cetteforme de favoritisme n’était pas inspiré que par l’appât du gain mais aussi par le prurit vaginal de l'épouse. Je connaissais deux collègues qui préféraient les trajets les plus courts afin de passer les week-ends à la maison et d’accorder à leurs femmes une présence garante de fidélité. Chacun voit midi à sa porte !
    
    J’avais, quant à moi, une jeune femme jolie bien sûr, mais très bien élevée, pleine de retenue. Il m’avait fallu attendre notre nuit de noces pour découvrir tous les charmes de son corps. Marié j'avais exploré toutes les bosses et tous les creux d'un corps féminin enfin livré à ma curiosité. Ah ! les bons moments des jeunes époux. Avec le temps, Elodie avait pris goût à la pratique de l’amour. Mais elle rougissait toujours autant quand d’aventure quelqu’un racontait devant elle une histoire osée. Je lui avais rapporté les soupçons de ...
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