1. Pagaille !


    Datte: 10/07/2020, Catégories: fh, ff, jeunes, couple, extracon, Collègues / Travail fépilée, froid, BDSM / Fétichisme Oral préservati, jeu, champagne, Auteur: SophieF., Source: Revebebe

    ... demain.
    — À demain, Monsieur.
    
    Il restera avec Nathalie, il ne demande pas mieux. Si la vieille taupe rapplique, il y aura du grabuge. Il ferme la porte derrière nous.
    
    Virginie s’étale sur le trottoir.
    
    — Bobo, Virginie ?
    — Oui, un peu quand même !
    — Mickaël, sois donc un peu galant, laisse Virginie s’accrocher à ton bras au lieu de filer devant nous comme un dératé !
    
    Il obéit. Bénédicte et Anne-Laure se cramponnent l’une à l’autre. À côté de moi Charles-Henri fait de tout petits pas précautionneux. Il neige en abondance, et personne n’a de parapluie.
    
    — Ton véhicule est très abîmé, Charles-Henri ?
    — Une aile froissée. Elle touche le pneu. D’ailleurs il a éclaté quand je me suis payé le trottoir.
    
    Il n’a téléphoné à personne, du bureau. Mais sans doute de sa voiture, avant. Il avait pris les infos, forcément. Il a donc prévenu qu’il ne rentrerait pas, s’il avait quelqu’un à prévenir.
    
    Finalement, ce n’est pas désagréable de marcher dans la neige toute neuve, si l’on fait bien attention. Mais j’ai les pieds glacés. J’aurais dû mettre de grosses chaussures, ce matin. Nous arrivons enfin, sans nouvelle chute. Premier convoi dans l’ascenseur, Charles-Henri et Bénédicte m’accompagnent. Mickaël montera avec Anne-Laure et Virginie.
    
    — Cinquième, Bénédicte.
    
    C’est elle qui est près des boutons. Il est tout petit, cet ascenseur.
    
    — Entrez, mettez-vous à l’aise. Débarrassez-vous de vos pelures, le porte-manteau est derrière la porte. Vous avez les pieds ...
    ... trempés. On peut très bien rester pieds nus sur la moquette, c’est ce que je fais toujours. Et séchez-vous les cheveux, il y a ce qu’il faut dans la salle de bains.
    
    Anne-Laure en profite pour faire un petit pipi, j’entends la chasse d’eau. Les autres arrivent, se déchaussent. J’enlève mon chandail. En chemisier je n’aurai pas froid, l’appartement est très bien chauffé. Je montre le téléphone et fais ma cheftaine :
    
    — Prévenez vos proches que vous êtes à l’abri, sains et saufs. Que personne ne se fasse de souci pour vous.
    
    Virginie se précipite. Mari, nourrice, marmots, père et mère. Bénédicte a son portable, et un forfait, alors… Alors il est dans sa voiture, son Sébastien, il prend son mal en patience.
    
    — Moi je suis réfugiée chez Sophie, tout va bien… Essaie de dormir quand même, mon pauvre chéri… Moi aussi je t’embrasse.
    
    Anne-Laure ne téléphone à personne.
    
    — Charles-Henri ?
    — Merci, j’ai déjà prévenu qui de droit.
    
    Mais il n’a pas dit à qui de droit qu’il était chez moi, qui de droit n’a pas besoin de tout savoir.
    
    — Charles-Henri, tu t’es mis à genoux devant quelqu’un ?
    — Devant ma bagnole, oui !
    — Mickaël, tu trouveras bien un pantalon pour Charles-Henri, hein ? D’ailleurs tout le monde est plus ou moins humide. Allons dans ma chambre.
    
    Les filles me suivent. Pas les deux garçons. Normal, ils ne veulent pas nous gêner. Mais ils ne nous gêneraient pas, bien au contraire !
    
    — Faites donc comme moi, les filles, enlevez vos pantalons, je vais vous trouver ...
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